Le président de la République, Alassane Ouattara a pris part, hier à Lomé au Togo, au 53e Sommet ordinaire de la Cedeao. Une rencontre au cours de laquelle les chefs de l’Etat ont examiné l’état d’avancement du processus de réforme institutionnelle de l’Organisation.
Le président de la République, Alassane Ouattara, a pris part, hier, à Lomé au Togo, à la cérémonie d’ouverture du 53e Sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Consacrée à la situation dans la sous-région, cette rencontre a permis aux chefs de l’Etat de la sous-région d’examiner l’état d’avancement du processus de réforme institutionnelle de l’Organisation, la crise alimentaire dans certains pays de la Communauté, le commerce international et la situation politique dans certains Etats de la sous-région. Pour cette cérémonie, l’honneur est revenu au président du Togo, Faure Gnassingbé, par ailleurs président de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO de prononcer le discours d’ouverture. Ainsi, dans son allocution, il s’est félicité, d’entrée, de la tenue du Sommet conjoint entre la CEDEAO et la CEEAC sur la paix, la stabilité, la sécurité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Les résultats encourageants ainsi que la ‘’Déclaration de Lomé’’ qui ont sanctionné les travaux de ce sommet conjoint, donneront, selon lui, une plus grande perspective à l’action de la CEDEAO dans sa marche vers l’intégration régionale et continentale. Par ailleurs, le chef de l’Etat togolais a exhorté ses pairs à poursuivre leurs efforts dans la recherche de meilleures solutions aux défis qui se posent à la Communauté, notamment la sécurité et la paix, la crise alimentaire dans certains pays et le commerce international. À la suite du président Faure Gnassingbé, le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Brou, a, pour sa part, salué les progrès importants réalisés par la Communauté depuis sa création, avant de relever les défis importants du moment qu’elle devra surmonter pour maintenir sa pertinence et sa crédibilité. Des défis qui, selon lui, devront être surmontés dans la solidarité et la cohésion, valeurs cardinales ayant caractérisé l’Organisation sous-régionale depuis sa création le 28 mai 1975.
Sur sa lancée, le président de la Commission a décliné les axes sur lesquels il comptait mettre un accent particulier. Il s’agit notamment du soutien à toutes les actions des Chefs d’Etat visant la paix et la stabilité dans la sous-région, de la poursuite des efforts pour le renforcement de la culture démocratique dans l’espace communautaire, des actions en vue de l’accélération de la croissance économique et de la création d’emplois pour les jeunes et les femmes dans la sous-région ainsi que de l’amélioration des performances opérationnelles de la Commission à travers la rationalisation des opérations et des coûts.
En marge de ce sommet, le président de la République, Alassane Ouattara, par ailleurs président de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA, s’est entretenu, avec son homologue bissau-guinéen, José Mario Vaz, venu l’informer de l’évolution positive de la situation sociopolitique dans son pays.
Nado avec service Presse de la présidence de la République