Le Groupe national de réponses électorales (GNRE) veut des élections calmes et paisibles le 31 octobre prochain en Côte d’Ivoire.
A cet effet, il a annoncé le vendredi 18 septembre, face à la presse, qu’il mènera dans les jours à venir, des actions préventives en vue de contribuer à l’atténuation des violences observées depuis août, ainsi que les tensions au sein de la population, qui menacent la tranquillité du processus électoral.
Ces actions seront relayées sur sa page facebook «groupe national de réponse électorale-GNRE-CI », mais aussi dans des médias locaux à travers la diffusion de spots et des rencontres des communautés.
Le groupe compte ainsi se rendre dans les villes sensibles telles que Daoukro, Divo, Bonoua, Gagnoa, Bacongo afin d’inviter tous les acteurs de la scène politique ivoirienne, à privilégier l’intérêt national de la Côte d’Ivoire.
En attendant, le groupe interpelle au plus pressé, la jeunesse, les communautés, les guides religieux, les chefs traditions et les politiques à l’apaisement.
Le CNRE croit « fortement que rien n’est tard» et exhorte pour ce fait, les acteurs à «trouver un consensus pour le bon déroulement du processus électoral».
Le groupe national de réponses électorales, faut il le souligner, est une plateforme d’acteurs étatiques et non étatiques mise en place par le WANEP-Côte d’Ivoire dans le cadre de la mise en œuvre du projet « suivi, mitigation et atténuation de la violence électorale » financé par l’Union Européenne, délégation régionale de Dakar.
Le groupe est composé de 10 leaders d’organisations de la société civile et 10 personnalités représentant les principales institutions et structures parties prenantes au processus électoral.
Le CNRE a été installé depuis le 3 septembre et a déjà eu trois séances d’analyse des données de monitoring venant du terrain.
Fulbert YAO