Aujourd’hui, je suis en mesure d’expliquer les motivations de l’activisme forcené anti Ouattara que conduit sur les antennes de Rfi le nommé Navarro.
Contrairement à Chris Yapi, qui a la prétention de tout savoir, alors qu’il ne sait rien, je ne dis pas que, je sais tout, mais j’en sais assez sur Navarro.
En 2010, le journaliste Norbert Navarro, qui est un peu Ivoirien – si on considère, comme pour moi ou pour Nyamsi , le fait que nos épouses ou compagnes sont Ivoiriennes – était en fin de mission dans le pays d’Houphouët.
À cette époque, il avait tenté de monnayer « ses services » auprès des équipes d’Alassane Ouattara. Il voulait faire, pour l’opposant Alassane Ouattara, exactement le même travail que fait aujourd’hui Geneviève Goetzinger , un ex de Rfi, pour Pascal Affi N’Guessan, et que font de plus en plus des journalistes de cette radio et des médias occidentaux pour des acteurs politiques ou économiques, aussi bien en Europe, que, surtout, en Afrique.
Cela pose évidemment un problème d’éthique et de mélange des genres sur lequel il faudra bien revenir un jour.
Le camp Ouattara ayant refusé, le Navarro de Rfi et de la presse française a donc proposé ses services aux équipes de l’ex-président Laurent Gbagbo, qui ont sauté à pieds joints sur cette offre de service.
Depuis lors, Navarro voue une hostilité tenace et incurable à Alassane Ouattara. Il est même devenu le défenseur du FPI, un pro Gbagbo, un anti-Ouattara actif et militant , puisqu’il n’est pas exclu que des indiscrétions sur son marchandage manqué avec le camp Ouattara soient parvenus à la direction de Rfi.
Après un purgatoire, et une traversée de désert, Norbert Navarro, à travers « son placard » de la revue de presse matinale des week-ends et des vacances en l’absence de Frédéric Couteau , savoure à froid sa vengeance en exploitant sa rubrique pour des articles- que dis-je – pour un procès à charge contre Alassane Ouattara et contre le Rhdp.
Les autorités ivoiriennes envisagent des droits de réponse, de réplique et de rectification. Des témoins de l’époque assurent avoir des documents, pour confondre le Navarro de Rfi, qui mérite de ne plus traiter des questions de Côte d’Ivoire, car il est juge et partie.
Si on ajoute le cas des Africains Jean Baptiste Placa, Francis Laloupo, et même une sorte de nouveaux Benalla dans les pâtes du Président Emmanuel Macron à l’Élysée, on voit bien que le Président Alassane Ouattara et ses équipes n’ont pas d’autres choix que de se défendre.
Je ne suis pas Chris Yapi. Je suis simplement Justice Konan.
Justice Konan
Paris 13 novembre 2020
Mjdhlp@hotmail.fr
JusticeKonan.com