Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a présidé mardi une réunion du conseil Politique élargie aux membres des instances du RHDP à Abidjan. Il a saisi cette belle occasion de communion avec les cadres de son parti, pour envoyer un message fort à l’opposition.
En effet, le président de la république s’est étonné de l’idée de transition véhiculée ici et là par certains acteurs politiques de l’opposition. Il a demandé à ces derniers d’arrêter de « rever », car a-t-il affirmé haut et fort «il n y aura pas de transition en Côte d’Ivoire».
« Tout le monde savait que l’élection présidentielle devait avoir lieu le 31 octobre 2020. Et ce depuis 2016. C’est important de le signaler. Tout d’un coup d’où vient cette idée de transition ? Trois ans avant, on sait qu’il y a une élection, on s’assoit dans son salon et on dit on veut une transition. », s’est il insurgé.
Dans son discours, Alassane Ouattara a aussi souligné que l’élection présidentielle du 31 octobre dernier était « essentielle pour la stabilité » du pays.
Le chef de l’Etat a déploré les graves incidents dus à la désobéissance civile et au boycott actif mené principalement par certains candidats. Il s’est dit « révolté » par ces actes, mais considère que les ivoiriens doivent continuer de vivre en paix.
Afin de decourager tous ceux qui s’adonnent aux actes de destructions, de tueries …Ouattara a souhaité une reforme des lois pour que de telles actions soient considérées comme pénales.
Pour encourager les ivoiriens à la paix, le « bravetchê » a invité les cadres du RHDP à retourner sur le terrain. Il a instruit ceux-ci à écouter la base du parti et surtout les jeunes.
«Notre objectif est de rétablir la confiance et de poursuivre nos actions de développement », a déclaré le chef de l’Etat. »
« Nous commençons un nouveau mandat et les gens nous verrons au travail comme au premier mandat », a-t-il dit.
concernant l’affaire de « détournement de fonds de campagne », Ouattara a assuré que toutes les conséquences seront tirées. il a confirmé en outre qu’il a eu un échange avec 13 ministres le jeudi au Palais de la présidence.
Fulbert YAO