La représentativité des femmes dans les instances de décision reste encore faible dans plusieurs pays ouest-africains malgré l’adoption de plusieurs lois susceptibles de corriger cette anomalie.
Pour rectifier le tir, le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (Wanep) a suscité la création de la Coalition nationale des femmes (Cnf) formée par les structures féminines les plus influentes de ces pays. Les Cnf joueront un rôle important dans les transitions démocratiques et les reformes de la gouvernance en vue de faciliter l’inclusion du genre dans les processus décisionnels, font savoir les Ong membres de la plateforme.
«Pour ce qui concerne les droits de la femme et de la jeune fille, l’Onu, en collaboration avec l’UA et la Cedeao, a cinq axes majeurs, à savoir, l’égalité des sexes, la facilitation des contributions importantes des femmes aux communautés dans lesquelles elles vivent, le renforcement de leur inclusion économique, la fourniture d’une véritable protection contre la violence, le soutien pour le développement des compétences scientifiques et l’accès à la technologie », a expliqué la représentante-résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Carol Flore-Smereczniak.
Kamara Dayiri Mylène Epse Soro qui dirige la Cnf en Côte d’Ivoire, a pris l’engagement de positionner cette plateforme sur l’échiquier politique grâce à l’engagement des 30 femmes influentes.
Dans son agenda, figure l’exécution du projet de deux mois intitulé : « Bâtir une approche de relance post Covid-19 de sortie de crise et de reformes de la gouvernance au Sahel » financé par le Wanep en collaboration avec la Cedeao.
Ce projet vise plusieurs résultats, notamment la contribution de la Cnf à la transition politique et au dialogue national. Il faut ajouter à cette liste la participation accrue des femmes au processus électoral et la réduction de la violence électorale, la recherche détaillée mettant en évidence l’impact et les limites des réponses aux défis liés à la paix ainsi qu’à la sécurité au Sahel et leur implication sur la gente féminine.
Nomel Essis
Légende/ Kamara Dayiri Mylène Epse Soro a pris la tête de la Cnf.