L’artiste coupé-décalé, Bébi Phillip était dans les locaux du quotidien l’Expression pour présenter sa toute dernière sortie musicale.
C’est avec joie que l’artiste a été reçu. Prenant la parole, le responsable premier du journal Jean Roche Kouamé a au nom des journalistes salué la présence de son hôte avant de lui souhaiter la bienvenue.
L’artiste s’est dit heureux de cette visite qu’il rend pour présenter son nouvel album. « Merci pour l’accueil et sachez que cet album ‘’One the track’’ marque mes 10 ans de carrière. Depuis le début, vous avez toujours été là pour nous soutenir. C’est pourquoi j’ai souhaité venir vous la présenter. Je voudrais vous dire aussi qu’il s’agit de passer à un autre niveau pour apporter avec moi la musique ivoirienne que j’ai décidé d’enregistrer cet album. Bien que 2020 a été une année difficile avec la Covid. Mais par la grâce de Dieu on a pu sortir cet album qui a été produit par les fans de Bébi Philip et ceux qui ont compris ma vision et qui ont décidé de m’aider. Aujourd’hui je pense que cela est en train de servir d’exemple à la jeune génération. Derrière cet album il y a un message fort de solidarité», a faire savoir Bébi Philip.
Il a par la suite donné les différents titres de son opus. Selon l’artiste, L’album n’est pas 100% coupé-décalé. Il est composé de 16 titres dont 11 inédits. Le reste ce sont des sons qu’il a eu a chanter mais juste qu’il fait des remix. Comme, ‘’la vraie force’’, ‘’chevalier de Dieu’’, ‘’l’histoire d’Amidou’’. Il a fait comprendre que le titre ‘’l’histoire d’Amidou’’ est une chanson qu’il a chanté en 2017 où il parlait d’immigration clandestine. Pour ce qui est de la promotion de l’album, l’artiste a rassuré qu’il va avec son staff, sillonner quelques villes de l’intérieur d’ici début 2021.
Il a aussi souligné que bientôt, il atteindra le million de vues sur les réseaux sociaux. Bébi Philip n’a pas manqué de se prononcer sur l’actualité du coupé-décalé. « Franchement, ce que je sais, est que le coupé-décalé vit bien. Chaque artiste donne le meilleur de lui-même. C’est vrai on parle de coupé-décalé, mais moi j’aime plus parler de musique ivoirienne. J’aime plutôt parler de musique ivoirienne et chacun fait ce qu’il peut. Je n’aime pas trop ces discours du genre, le coupé-décalé est mort. Normalement c’est de faire pour que le coupé-décalé reprenne sa place. Le coupé-décalé vit et on travail à cela », a affirmé la star.
Joël Boua (stagiaire)