Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le parti du président Roch Marc Christian Kaboré est arrivé en tête des législatives du 22 novembre dernier, avec 56 sièges.
Le score ne lui permet cependant pas d’obtenir la majorité absolue fixée à 64 sièges.
Le congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de l’ancien président Blaise Compaoré, s’en sort avec 376 941 voix, soit 20 sièges.
Le nouveau temps pour la démocratie (NDT), un parti proche de Kaboré, obtient 159 286 voix soit 13 sièges.
L’union pour le progrès et le changement (UPC) de Zéphirin Diabré, le chef de file de l’opposition s’en sort avec 288 902 voix soit 12 sièges.
Le Mouvement pour le Burkina du futur (MBF) obtient quatre sièges alors que le Rassemblement patriotique pour l’intégrité et le Parti pour le développement et le changement et l’ADF/RDA remportent chacun trois sièges.
Au total, 96 partis, 5 formations politiques et 25 regroupements d’indépendants, soit un total de 10.652 candidats se disputaient les 127 sièges du Parlement.
A l’arrivée, ce sont quinze partis politiques qui siégeront à l’Assemblée nationale.
Fulbert Yao