La commission électorale indépendante (CEI) est à l’heure du bilan, après les élections présidentielles du 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire.
L’institution a entamé ce mercredi à Abidjan, un séminaire bilan de trois jours, dans un esprit de mettre en place les conditions de déroulement de processus électoraux efficients caractérisés par la transparence et la crédibilité afin d’asseoir les bases d’une bonne gouvernance électorale en Côte d’Ivoire.
Dans son discours d’ouverture, le président de la CEI, Coulibaly Kuibiert Ibrahime, a indiqué qu’il s’agit de manière précise, pendant cette séance d’autoévaluation de jeter un regard « objectif » sur les activités que l’institution qu’il préside a mené « sans faux-fuyant afin de tirer les leçons pour les échéances futures ».
« Pendant ces trois jours de travaux, nous aurons à examiner les textes juridiques pour proposer les ajustements nécessaires entre la Constitution et le Code électoral, mais également l’applicabilité des dispositions à l’aune des contraintes opérationnelles. Il nous faudra aussi revisiter les opérations électorales, les questions liées au déploiement logistique et à la sécurisation. Nous ne devons pas non plus oublier les sujets aussi importants, tels que la sensibilisation et la formation. Nous avons certainement enregistré des acquis. Il faut les améliorer. Mais surtout corriger nos insuffisances par des recommandations pertinentes. A cet effet, les rapports des observateurs nationaux et internationaux nous seront d’un grand apport», a indiqué le magistrat.
Commentant les violences pendant le scrutin présidentiel, Coulibaly Kuibiert Ibrahime s’est dit « surpris de constater qu’à une élection s’invite la violence ».
Pour lui, « la violence ne doit pas faire partie de l’élection », c’est pour cette raison qu’il a recommandé un examen de ce « qui peut éviter qu’on se fâche….
« Nous allons nous améliorer à l’effet de faire de sorte qu’il y ait moins de fâché. Ce séminaire est l’occasion de nous faire comprendre… », a-t-il dit.
Fulbert YAO