L’humoriste Gohou Michel et le parolier Bomou Mamadou ont été reçus lundi dernier par la Ministre de la Culture et de la Francophonie, Dr Raymonde Goudou Coffie.
Il s’agissait pour les deux artistes de présenter leurs trophées remportés lors de la 15ème édition du Prix Africain du Développement (Padev) tenu du 11 au 13 novembre 2020 au Rwanda.
Au cours de cette audience qui s’est déroulée dans une ambiance détendue, la Ministre de la Culture et de la Francophonie a exprimé ses vives félicitations aux deux récipiendaires avant de promettre de transmettre cette heureuse nouvelle au Chef du Gouvernement, le Premier Ministre Hamed Bakayoko, mais aussi au Président de la République Alassane OUATTARA dont le leitmotiv est la recherche de l’excellence.
A sa sortie d’audience avec la Ministre Raymonde Goudou, Gohou Michel s’est adressé aux medias en ces termes : «Nous étions venus voir madame la Ministre de la Culture et de la Francophonie à qui nous avions demandé la route pour nous rendre à Kigali dans afin d’y recevoir des prix, chacun dans son domaine, Bomou Mamadou et moi. Aujourd’hui il est tout à fait normal qu’on revienne pour lui dire que nous sommes de retour du champ et que les deux régimes de bananes que nous sommes allés récolter sont là. Nous sommes donc venus présenter ces deux trophées à notre Ministre de tutelle qui se fera fort de les présenter à notre Premier Ministre qui, à son tour, les présentera au sommet. Rendez-vous est donc pris pour un autre jour pour mettre à la lumière tout ce qu’on a dit et tous les projets qui restent à venir »,
Quant au maître de la parole, Bomou Mamadou, il a dit qu’ «à Kigali, nous avons été honorés. Nous pensons que c’est la Côte d’Ivoire qui a été honorée. Dans nos domaines d’activité respectifs, meilleur humoriste et meilleur parolier. Mais nous nous sommes rendus compte qu’il n’y avait pas que des artistes, mais tous ceux qui participent au développement de leur pays et par la même occasion, ce développement rejaillit sur le développement de l’Afrique toute entière. En plus de nous, il y avait le roi de Moossou, des industriels, le Président de l’Assemblée Nationale du Niger, des faiseuses d’attiéké du Burkina et ce sont elles qui ont eu le meilleur prix des faiseuses d’attiéké. C’était une reconnaissance du mérite des gens dont l’excellence participe au développement réel de leur continent »
Fulbert YAO