L’Etat d’Israël qui est très en pointe dans le domaine de la recherche scientifique et technologique, veut partager son savoir-faire dans ce domaine avec la Côte d’Ivoire.
L’ambassadeur d’Israël en Côte d’Ivoire, Leo Vinovezky, a levé ce mardi à la Maison de la presse au Plateau, un coin du voile sur les nouveaux défis de la coopération entre les deux pays.
« Maintenant, c’est l’heure de la coopération scientifique et de la technologie à un niveau plus élevé entre nos deux pays. 2021 sera l’année de la multiplication de la coopération technologique et scientifique. Mon rêve, c’est la construction dans les années à venir à un satellite israélo-ivoirien », a fait savoir le chef de mission diplomatique.
Pour lui, la conquête de l’espace peut contribuer au développement de l’agriculture grâce à la maitrise des ressources en eau contenues dans le sous-sol.
« Le ciel n’a pas de limite. Israël a le potentiel technologique qui peut contribuer à l’amélioration de l’agriculture de précision grâce aux satellites capables de voir ce que l’œil ne peut percevoir. Grâce aux satellites, on est capable de capter les ressources en eau potable nécessaire à l’agriculture », a souligné Leo Vinovezky.
Pour celui qui a fait ses armes à l’agence spatiale de son pays, la conquête permet de découvrir de nouveaux horizons jusque-là inconnus.
Il a salué le processus de paix initié par les acteurs politiques ivoiriens.
« J’espère qu’en 2021, on pourra voir les Ivoiriens ensemble. La guerre, ce n’est pas un bon exemple, surtout pour les enfants. Nous nous sommes inquiétés mais la Côte d’Ivoire est un pays magnifique. Quand je vois qu’il y a une possibilité de dialogue avec Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, pour moi, ce n’est pas une petite chose. Nous avons besoin de paix aussi bien en Israël qu’en Côte d’Ivoire. Nous sommes engagés pour des actions de paix en Côte d’Ivoire. Faire la guerre, c’est facile mais faire la paix, c’est difficile », reconnait l’ambassadeur de l’Etat hébreu qui a connu quatre guerres depuis sa création en 1948 avec ses voisins arabes.
Nomel Essis