La Commission Electorale Indépendante a échangé jeudi avec les partis politiques, les groupements politiques et la société civile, à Cocody-Abidjan.
A la sortie de cette rencontre, lexpressionci.com a posé trois questions au Professeur Justin Koffi, Directeur Exécutif Adjoint du RHDP, qui a conduit la délégation du parti houphouetiste.
De quoi avez-vous parlé au cours de cette rencontre ?
« Après les élections présidentielles, sur instruction du chef de l’Etat, nous avons participé au dialogue politique qui a regroupé 30 organisations aussi bien de la société que des organisations et groupements politiques. A l’issue des points d’accord, qui heureusement sont intervenus, la commission électorale indépendante avant d’organiser les élections législatives qui suivent les présidentielles, a bien voulu nous convier à une séance de travail, pour échanger de manière approfondie, et lever les équivoques pour avoir la même compréhension aussi bien, au niveau du chronogramme pour aboutir aux élections législatives, qu’au niveau des dossiers à constituer pour chaque candidat et bien entendu au niveau du troisième point qui est la représentativité par rapport à la loi de 2019 sur les 30% qui devaient, au moins, être réservés à la gente féminine.
Pensez vous que tous les points ont été élucidés. Et en tant que RHDP, êtes vous satisfait de tout ce qu’on vous a dit ?
Permettez qu’au nom du rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP), dont j’ai ainsi honneur de conduire la délégation aujourd’hui, de remercier le président de la commission électorale indépendante et tous ses collaborateurs, pour le travail abattu. Ça été un cours magistral. Nous avons eu affaire à des professionnels, à des ivoiriens sérieux qui sont murs par l’intérêt général et tous les partis politiques, qui ont participé, les groupements de société civile, qui ont participé au dialogue, tous les 30 sommes représentés là, y compris le PUND, qui est un partenaire technique de développement. J’avoue que des points ont été élucidés aussi bien au niveau des dossiers, du chronogramme, quand est ce qu’il faut déposer les dossiers ? comment il faut procéder ? les documents à légaliser et bien entendu sur la représentativité des femmes, sur l’esprit de la loi ? le décret d’application, sur comment nous devons avoir une compréhension collective. Je veux dire que c’est une séance qui était utile à tout point égard et qui a tenu ses promesses et nous partons enrichi. Nous partons formés et je pense qu’il va avoir des formations qui vont après l’installation des CEL, et nous allons, nous permettre d’utiliser les canaux de nos partis et groupements respectifs, afin que nos concitoyens, nos militants, nos frères ivoiriens soient imprégnés de tous textes, qui ne font que garantir la crédibilité, la transparence et bien entendu la paix en Côte d’Ivoire.
Comment appréhendez-vous la question de la représentativité des femmes
C’est une bonne chose. Vous connaissez l’importance des femmes de nos sociétés aussi bien traditionnelles que moderne, donc le monde actuel ne peut évoluer sans les femmes. C’est une bonne question. Moi en tant que professeur d’université, je vois de grands spécialistes en matière de femme. Donc, il faut permettre que la gente féminine au moins à 30% participent à la vie publique. La femme est source de vie, la femme est source de stabilité. Donc, Je ne peux qu’en m’orgueilir . En tant que citoyen, c’est une loi, un décret, je me plie aux règles que la cote d’ivoire s’est donnée. Personnellement, je m’en réjouis et nous ferons en sorte que cela soit.
Fulbert YAO