Ils étaient trois candidats à l’élection à la présidence de la CAF, sur quatre, à savoir Augustin Senghor(Sénégal), Ahmed Yahya (Mauritanie) et Jacques Anouma (Côte d’Ivoire), qui appartiennent à la même sphère géographique et linguistique.
En effet, ces trois prétendants au fauteuil d’Ahmad Ahmad sont originaires de l’Afrique de l’Ouest et partagent en commun l’usage du français.
Depuis que les deux premiers cités, à savoir le Sénégalais Augustin Senghor et le Mauritanien Ahmad Yahya ont accepté le deal, proposé par la FIFA, d’être à la remorque du Sud-Africain Patrice Motsepe, l’unique représentant de l’Afrique anglophone, l’Ivoirien Jacques Anouma porte, seul, désormais les espoirs de l’ouest africain et des francophones.
Sans le vouloir, Senghor et Yahya, qui ont mordu à l’appât de Gianni infantino, en renonçant à leur candidature pour soutenir celle de Motsepe, ont permis à l’Afrique de l’Ouest et francophone d’avoir une seule candidature à l’occasion de l’élection présidentielle de la CAF, prévue, le 12 mars prochain, à Rabat, au Maroc.
Source : Martial Gohourou