L’Hôpital mère-enfant de Bingerville (HME) et le ministère de la Femme, de la famille et de l’Enfant ont signé une convention, hier. Ce protocole permettra une prise en charge complète des enfants des pouponnières et des orphelinats.
Ils sont désormais unis. L’Hôpital mère-enfant de Bingerville (HME) et le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant ont signé une convention, hier, au sein de ladite formation sanitaire. Une belle occasion pour la ministre Bakayoko-Ly Ramata de montrer les similitudes entre certaines missions qui sont assignées à son ministère et celles de l’HME. «A travers sa vocation sociale de prise en charge des personnes indigentes, les missions de cette formation sanitaire (HME) coïncident parfaitement avec celles de mon département ministériel, notamment la protection des enfants et de la femme ainsi que le bien-être de la famille, facteur de développement durable», a-t-elle clarifié. Aussi, soutiendra-t-elle, «cette convention répond à un besoin réel» des pouponnières et des orphelinats qui «reçoivent des enfants abandonnés, en détresse ayant besoin de soins intensifs pour leur survie». En outre, expliquera Bakayoko-Ly Ramata, cette convention prend en compte la prise en charge complète, c’est-à-dire les consultations, les examens de laboratoire, l’imagerie médicale et l’hospitalisation quelle que soit la durée. Le Président du conseil d’administration de l’hôpital mère-enfant, le Professeur Sega Sangaré a, quant à lui, situé les enjeux de cette convention. «Cette convention permettra, dans un premier temps, d’atteindre les objectifs qui nous ont été assignés. Nous apporterons notre petite note à la mission qui vous a été assignée par le gouvernement, c’est-à-dire la protection des enfants et le bien-être de la famille», a-t-il dit.
Le Directeur général de l’HME, Frédéric Du Sart a, pour sa part, indiqué que le ministère et l’hôpital mère-enfant «se rejoignent sur bien des plans». A l’en croire, par son caractère social, l’HME accueille des patients en situation de «précarité ou d’indigence». Et cela a-t-il confié, apporte à l’hôpital un «dynamisme et un humanisme» que chaque jour, ils essayent de partager avec l’ensemble du personnel pour «le bien-être» de leurs patients.
M.P.K