Séguéla a dit « à Dieu » ce vendredi à son digne fils, Hamed Bakayoko,
Pour la circonstance la population est au rendez-vous. la ville de Séguéla est sous haute surveillance. Les forces de défense et de sécurité ont quadrillé la ville. Celles qui ce font visible dans la ville, veillent au grain tandis, qu’une unité est chargée de réguler la circulation. Dans cette ambiance funeste, les commerces ont baissé pavillon. Ce vendredi, la ville de Séguéla a l’aspect d’un jour férié. Les motocycles, les tricycles et quelques véhicules de transport en commun font la navette entre le stade et les domiciles. De blanc vêtues, pour d’autres, de tee-shirts et de casquettes, à l’effigie de illustre disparu pour certaines, les populations par vagues successives se rendent au stade Losseny Soumahoro de la ville. Ce flux humain mélangé au ballet incessant des véhicules des autorités, des particuliers et des transports en commun rend la circulation difficile, sur axe menant au terrain. Des agents des forces de ordre et de sécurité tentent de réguler la circulation. À l’entrée du stade des check-point sont dressés pour la sécurité des participants. Concomitamment, des cache-nez sont distribués, mesure barrière oblige contre la Covid19. À intérieur du stade, la cérémonie d’hommage est encours. La tristesse et la désolation se lisent sur les visages. C’est une ambiance funeste qui règne sur le stade. Des messages d’hommage écrits sur les banderoles sont visibles un peu partout. Tous les districts de la Côte d’Ivoire sont présents. Personne ne veut rater ce moment d’intense douleurs et de séparation avec le Golden Boy sans lui dire un mot, à la dimension des ses actions. Le ministre Bruno Koné, au nom du District des Savanes salue la mémoire d’Hamed Bakayoko qu’il dit très proche des populations des savanes, à travers le président de la République, Alassane Ouattara. Pour lui, la disparition du Premier ministre est une perte énorme pour la Côte d’Ivoire.
F. L