Le Général Abé Seka Arsène, inspecteur de gendarmerie nationale, a échangé, mercredi 21 avril 2021 à Yamoussoukro, avec les acteurs du transport routier (Direction régionale des Transports, Haut conseil des entreprises de transports, la Sicta etc.) en présence du préfet Brou Kouamé et du maire Gnrangbé Jean ainsi que le haut commandement régional de la gendarmerie nationale.
Il était porteur d’un message du général de corps d’armée, Alexandre Apalo Touré, Commandant supérieur de de la gendarmerie nationale. Ce dernier a initié une campagne de lutte contre les accidents de la route qui a débuté à Daloa, ensuite Bouaké.
A Yamoussoukro, troisième étape de cette campagne, Le Général Abé Seka Arsène, a, avec ses interlocuteurs, relevé les différentes causes des accidents de la route notamment celles liées au facteur humain et les facteurs matériels précisément le non-port des casques, l’incivisme des usagers de la route etc. il leur a expliqué que cette campagne de sensibilisation va durer deux semaines pour le port des casques et un mois pour la remise en état des véhicules.
A l’issue de ce délai, a-t-il averti, nous allons passer à la phase de répression. Pour lui, la sensibilisation est déjà effective avec les actions du préfet qui sont amplifiées à l’initiative du Commandant supérieur de la gendarmerie. Il a déploré la hausse des accidents de la circulation due aux parades de moto des jeunes gens sans casques ni papiers afférents à l’engin.
« Nous réglé ces problèmes. Il y va de l’engagement de la population et des forces de l’ordre. C’est un combat que la gendarmerie ne peut pas mener seul. C’est un engagement des deux parties, les usagers de la route et les forces de l’ordre. Ensemble, nous pouvons réussir. Ce qui est intéressant, la population est en phase avec nous. Elle adhère à cette initiative. Cela nous rassure. », s’est-il réjoui.
Quid de la répression ? « La répression est connue. Si vous conduisez sans permis, on vous arrête ! Si vous conduisez alors que vous avez bu de l’alcool, on vous arrête à la suite de l’alcootest. En cas d’excès de vitesse, on prendra les pièces du véhicule.
Ce sont des choses habituelles. On fera ce que la loi permet. L’objectif, c’est de sécuriser les populations tant sur l’autoroute que dans les localités. »,a-t-il rassuré. Autre phénomène contre lequel le Commandant supérieur de la gendarmerie mène un combat acharné, le racket. Séance tenante, son mandataire a communiqué le numéro du patron de la gendarmerie afin qu’il soit directement saisi.
Cependant, il prévient : « Le Commandant supérieur de la gendarmerie, soucieux de régler le problème du racket efficacement a donné son numéro de téléphone si vous constatez qu’il y a un abus de la part des forces de l’ordre. Mais, il a dit en même temps que tout le monde est responsable. Pour racketter, il faut deux personnes.
Il y a celui qui donne et celui qui prend. Chacun sera responsable. S’il y a faute, il y a deux personnes qui seront tenues pour responsables et le corrompu et le corrupteur ». a l’issue de la rencontre, Brou Kouamé, préfet de région, préfet du département de Yamoussoukro, a invité tous les usagers à se mettre en règle, car, selon lui d’un mois ne sera pas prorogé.
Touré Aboubacar, directeur régional des Transport et Diarrassouba Inza, Coordonnateur régional du Haut conseil des entreprises de transport routier ont réitéré leur engagement à soutenir la gendarmerie nationale en jouant leur partition dans cette phase de sensibilisation.
Traoré Yacouba Diarra