La campagne électorale est par essence la période des promesses et la saison des bilans. A cette occasion, les populations dont le suffrage est convoité par les candidats entendent tout.
On voit toute sorte de « VI », entendez vendeurs d’illusions, venir raconter des incongruités et inepties aux électeurs. Dans une ville de l’intérieur du pays, un candidat se propose de transformer sa localité à l’image de New York avec images à l’appui.
Manifestement, il a décidé de vendre des mirages et des rêves à ses parents en vue d’obtenir leur soutien le 13 octobre. A côté de ce genre de candidat, il y a les négateurs des évidences, ces gens qui ont choisi de fermer les yeux pour battre leur campagne à l’aveuglette. Ils affectent un coefficient de négativité à tout ce qui a été fait par les équipes municipales sortantes. Pour eux, les anciens maires sont nuls. Ils n’ont rien fait. Ils ont appauvri la population. Dans la commune d’Abodo, des candidats ont poussé cette démagogie jusqu’à la limite de l’inacceptable. Ils ont regardé les Abobolais droit dans les yeux, sans sourciller, pour leur dire que depuis que le RDR est au pouvoir rien n’a été fait pour eux. C’est sûr qu’une telle grossière contrevérité ne saurait passer devant les transporteurs de la ligne Abobo-Anyama qui circulaient sur des routes du moyen-âge et qui pataugeaient dans la boue et la merde.
Et qui ne pouvaient pas faire plus de trois allers et retours dans la même journée. Ces gens qui vilipendent le RDR à Abobo peuvent-ils dire aux populations d’Akenkoi que le système Ouattara n’a rien fait pour elles. Akenkoi, c’est connu, n’a été « relié » à la ville d’Abidjan qu’à l’avènement du RDR au pouvoir.
Aujourd’hui, à Abobo, à partir du rond-point Anador, plusieurs voies ont été bitumées qui permettent aux populations de vivre mieux et de ne pas inhaler la poussière qui les rendait malades. Qu’en est-il des villages d’Aboboté et de Pk 18 qui viennent de rejoindre la civilisation grâce aux nombreuses infrastructures ? C’est seulement aujourd’hui que les gens qui habitent ces secteurs peuvent dire qu’ils vivent à Abidjan. Que dire du Plateau Dokoui et de sa voie principale qui mène au Mahou ? Tous les gouvernements ivoiriens avant celui de Ouattara ont « tapé poteau » sur cet axe. Les Riverains disaient même que cette voie qu’empruntait souvent le président Laurent Gbagbo pour rendre visite à sa belle-mère était maudite. Il a fallu faire de grosses canalisations et bitumer tout le secteur qui est maintenant viabilisé. Que dire de l’axe qui facilite la vie des Abobolais en leur permettant de joindre directement le boulevard Latrille en venant du village d’Abobo-Baoulé ? Au-delà de la voirie et la canalisation, si on y ajoute toutes les réhabilitations des écoles, des hôpitaux, des commissariats on peut l’affirmer sans risque de se tromper qu’Abobo hier et aujourd’hui c’est le jour et la nuit.
Cette page de journal ne suffirait jamais pour énumérer tout ce qui a été par le Rdr. C’est aux gens qui ne connaissent pas Abobo et qui n’y ont jamais vécu qu’on peut dire que rien n’a été fait depuis l’avènement du RDR au pouvoir. Messieurs, faites votre campagne, dévoilez votre programme, montrez la pierre que vous voulez ajouter à l’édifice. Mais de grâce, arrêtez de mentir parce que vous ne ferez jamais mieux que le Rdr. Samedi, Hamed Bakayoko vous a démontré que le RDR n’est pas mort contrairement à vos allégations. Ayez le courage, et surtout, ne jetez pas l’éponge. S’il vous plait. Le jour de vérité approche!
Traoré Moussa