Le Président du Conseil d’Administration (PCA) de la Mutuelle Générale des Fonctionnaires et Agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugefci) Kouamé Mesmin Komoé a présenté mardi le bilan de la première année d’activités du Conseil d’Administration élu au titre du mandat 2017-2021, au cours d’un déjeuner de presse.
La question du Régime Ivoir’santé a été évoquée en tant que préoccupation. Sur ce point, Mesmin Komoé a expliqué avoir engagé des réformes car « pour 800 millions » de cotisations mensuelles attendus, les prestations vont quelques fois jusqu’à 1milliard sinon plus et le taux de sinistré pour l’exercice 2017 pour ivoire sante à ressortir le chiffre de 122% .
Selon Mesmin comoé, avec les reformes engagées, « Ivoir’santé n’accepte plus les concubins et les concubines car la MUGEF-CI ne continuera plus à favoriser un quelconque réseau pernicieux de fraude qui consiste à changer de conjoint chaque 2 ou 3 mois ».
« La MUGEF-CI est une entreprise de solidarité et non de charité. N’attendez pas d’avoir un besoin de santé pour venir souscrire à Ivoir’santé », a interpellé le conférencier.
Mesmin Komoé a annoncé en outre que La MUGEF-CI vient de construire et d’équiper, le plus grand centre d’optique mutualiste de l’Afrique de l’Ouest.
Abordant la question de la couverture maladie universelle (CMU), M. Komoé fait savoir que la MUGEFCI a accepté de payer la cotisation de l’ensemble des fonctionnaires et Agents de l’État en activité ou à la retraite, afin d’éviter au fonctionnaire de cotiser deux fois.
Il a annoncé une période de carence qui va courir de janvier à mars 2019.
«Nous allons cotiser, mais nous n’allons pas avoir accès aux prestations. Nous avons demandé au gouvernement à travers la primature de supporter les charges de cotisation liée à cette période de carence, on est en train de faire le plaidoyer, on pense que quand même le gouvernement ne va pas refuser.
On est allé plus loin pour éviter que dans la perspective de cet arrimage les fonctionnaires supportent pour pouvoir garantir une prise optimum au niveau des deux régimes, que les fonctionnaires supportent un surplus de cotisation. Nous avons demandé au gouvernement de nous apporter à défaut d’une subvention d’équilibre, de payer une part patronale.
A defaut de payer une part patronale, de nous apporter une subvention. Pour l’heure les discussions sont en train d’aller sur ce qui existe déjà. Comme les privées en cote d’ivoire se sont engagés à payer 50% du montant de cotisation de la CEMU, pour les employés de privée, nous avons demandé également à l’Etat en tant qu’employeur d’accepter de contribuer à proportion de 50% de ce montant », a –t-il souligné.
Fulbert Y.