Le Premier ministre, Patrick Achi, a procédé hier, au nom du président de la République Alassane Ouattara, à l’ouverture des travaux du 27ème Congrès de l’Union postale universelle (UPU), au Sofitel Hôtel Ivoire…
Pendant trois semaines, 2700 délégués de l’Union postale universelle, définissent depuis Abidjan la nouvelle stratégie postale 2021-2024 pour le développement des services postaux dans le monde.
Hier au Sofitel Hôtel Ivoire, le Premier ministre, Patrick Achi, a procédé hier, au nom du président de la République Alassane Ouattara, à l’ouverture des travaux du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU).
A en croire le chef du gouvernement, ce congrès sera l’occasion de faire le bilan de la mise en œuvre de la stratégie 2017-2020 de l’Union Postale Universelle et de définir, à travers un document que les experts ont convenu d’appeler la « Stratégie Postale d’Abidjan », la stratégie, sur la période 2021-2024, pour le développement des services postaux sur tous les continents.
Cette « Stratégie d’Abidjan », a-t-il insisté, doit tirer les leçons de la crise sanitaire de Covid-19 qui a impacté le secteur postal et plombé les économies à travers le monde.
Cela, a-t-il ajouté, exige « un réajustement » des services aux citoyens, aux administrations et aux entreprises. Pour le Premier ministre, le congrès mondial de l’Union Postale Universelle est un événement d’une importance stratégique pour trois raisons. « La première raison est définie par la nature même des enjeux de ce Congrès. La Poste constitue une industrie de services absolument essentielle aux hommes, pour la transmission et l’échange d’informations comme de biens. La deuxième raison est que notre congrès incarne symboliquement la face victorieuse du combat planétaire que nous menons, collectivement, face à la pandémie.Enfin, ce congrès est stratégique parce que l’organisation sur notre continent de l’assemblée mondiale de l’UPU, pour la deuxième fois seulement de son histoire après l’Egypte en 1934, incarne une preuve de plus, je crois, de la montée en puissance de l’Afrique dans la mondialisation et dans les pôles qui demain verront leur importance démographique, économique, mais aussi culturelle et politique se renforcer », a-t-il soutenu.