La Coordi-Santé, qui regroupe une douzaine de syndicats d’agents publics de la santé en Côte d’Ivoire, a décidé samedi de suspendre sa grève entamée depuis le 5 novembre dernier, à l’issue d’une Assemblée générale tenue au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yopougon (nord d’Abidjan).
« L’assemblée générale vient de se terminer. On a résolu de suspendre le mot d’ordre de grève pour deux semaines. On reprendra le 24 novembre», a indiqué le porte-parole de Coordisanté, Boko Kouaho , joint au téléphone par lexpressionci.com
« On met à profit les deux semaines pour exiger la libération de nos deux camarades et aussi l’ouverture des discussions avec les ministères concernées. Donc, on accède à la main tendue de notre ministre, le ministre de la santé et l’appel au dialogue du ministre de la fonction publique », a-t-il ajouté.
Pour rappel, le personnel de la santé publique en Côte d’Ivoire observaient depuis lundi une grève de cinq jours pour réclamer: la signature du nouveau décret portant statut de l’INFAS ; le paiement aux personnels soignants des 150 et 100 points d’indices octroyés en 2017 aux fonctionnaires des catégories A,B et C, D ne disposant pas de grille particulière ; l’octroi d’une indemnité de sujétion à tout le personnel soignant et administratif ; la prise en compte des cadres supérieurs administratifs de la santé dans les indemnités particulières.
Ils réclament aussi l’octroi de l’indemnité de logement à tout le personnel soignant er administratif ; la revalorisation du taux de la prime d’intéressement du secteur santé, payable par trimestre ; la revalorisation de l’indemnité de risques sanitaires et son extension à tous les agents d’hygiène, ainsi qu’aux personnels administratifs su secteur santé ; la revalorisation de l’indemnité de résidence, au taux de 30% du salaire de base des personnels soignants.
Jeudi alors que la grève était à son quatrième jour, deux syndicalistes ont été mis aux arrêts, poussant les grévistes à suspendre le service minimum dans certains hôpitaux.
Fulbert YAO