La Commission des affaires économiques et financières du Sénat (Caef) a adopté, à l’unanimité deux projets de loi.
Il s’agit du projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n°2020-559 du 8 juillet 2020 modifiant l’article 1er de la loi n°68-346 du 29 juillet 1968 portant création du Fonds de garantie des crédits aux entreprises ivoiriennes et du projet de loi ratifiant l’Ordonnance n°2019-826 du 09 octobre 2019 instituant des mesures fiscales incitatives spécifiques aux investissements réalisés dans le secteur de transformation de l’hévéa.
Le premier texte de loi a été présenté lundi par le ministre de la Promotion des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel, Félix Anoblé. « C’est un fonds évolutif. Un montant global ne peut être donné maintenant.
Pour l’instant, le fonds bénéficie de 10 milliards de francs de l’Etat de Côte d’Ivoire. Un montant de 20 milliards francs sera mis en place dans les semaines à venir. Des institutions financières sont en train de s’organiser pour accompagner le fonds. Elles attendaient ce texte qui vient d’être ratifié pour accompagner le fonds à hauteur de 50 milliards de francs. Nous pouvons dire qu’ici 2022, le fond disposera d’une possibilité de garantir de plus de 80 milliards de francs CFA. Le Sénat vient ainsi de donner un outil assez important aux entreprises ivoiriennes. », a indiqué Anoblé, à l’issue du vote.
Le second texte a été présenté le ministre de la Promotion de l’investissement et du Développement du secteur privé, Emmanuel Esmel Essis. Pour lui, ce projet de loi vise à créer des conditions meilleures pour arriver à une transformation totale du latex.
« Aujourd’hui, nous sommes à un début de transformation de 55%. Nous visons, dans les années qui arrivent, à pouvoir atteindre les 100% de transformation. Il y a beaucoup de produits qui se font à base de caoutchouc. Il n’y a pas de raison que la Côte d’Ivoire qui est un grand producteur de cette matière puisse être en dehors de toute la chaine de production. », a-t-il dit.
Traoré Yacouba Diarra