Donner un coup de fouet à la coopération bilatérale entre Abidjan et Abuja fait partie de la feuille de route de a réunion des experts de la 2è session de la grande commission mixte de coopération Côte d’Ivoire-Nigéria qui a débuté hier au Sofitel hôtel Ivoire de Cocody sous la conduite de l’ambassadeur Maes Ennio, directeur général des relations bilatérales du ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora.
Selon le diplomate ivoirien, cette réunion doit accoucher de propositions susceptibles de booster les relations entre la Côte d’Ivoire et le Nigéria. « Les résultats de nos travaux permettront d’impulser le traitement de nos dossiers de coopération et nous ouvriront de nouvelles perspectives afin de donner plus d’envergure à nos relations bilatérales déjà riches et fructueuses », a fait savoir le directeur général des relations bilatérales au ministère ivoirien des Affaires étrangères.
Puis d’ajouter : « Les travaux de notre présente session devront nous permettre d’apporter une contribution déterminante à la redynamisation de la coopération entre nos deux pays unis par des relations d’amitié séculaires et profondes ».
Maes Ennio attend que les experts procèdent à l’évaluation de la coopération entre les deux pays, proposent de nouveaux axes d’échanges à travers l’adoption des projets d’accords multisectoriels susceptibles de renforcer les échanges bilatéraux.
Pour le diplomate ivoirien, il faudra identifier les difficultés qui entravent la mise en œuvre des accords et projets communs et proposer des solutions appropriées en vue de dégager de nouvelles perspectives dans leurs relations réciproques. Umar Salisu, directeur Afrique du ministère des Affaires étrangères de la République fédérale du Nigéria a embouché la même trompette.
Durant cette réunion, les experts vont plancher sur les principaux axes de coopération bilatérale, notamment dans les domaines de la politique, de la diplomatie, de la défense, de la sécurité et de la justice. Ils vont toucher d’autres secteurs tels que l’éducation, la formation professionnelle, la recherche scientifique, le sport, l’agriculture etc. Dans cette veine, les experts vont procéder à une évaluation de la mise en œuvre des accords signés.
Nomel Essis