Dans un entretien accordé ce lundi à notre rédaction, en marge de la cérémonie commémorative du 70e anniversaire de la déclaration des droits de l’Homme tenue à Yopougon (nord d’Abidjan), Niava Bogui Innocent, chef de cabinet de la Secrétaire d’Etat auprès du Garde des sceaux, a assuré que la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire « est bonne », reconnaissant toutefois que beaucoup de choses restent à faire.
Quelle est la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire ?
La situation des droits est bonne. Beaucoup de choses restent à faire, mais la situation des droits de l’homme est bonne. On a une opposition démocratique. On a des élections qui sont organisées. Chacun a droit à l’éducation. L’éducation est même gratuite. La situation des droits de l’homme est bonne en Côte d’Ivoire en tout cas, c’est ce que les organes des organisations internationales qui nous contrôlent nous disent. Et on a toutes les raisons de croire que nous sommes en bonne place. Mais nous reconnaissons que beaucoup de choses restent à faire.
Quel est le message du ministre, le garde des sceaux à l’occasion du 70e anniversaire de la déclaration des droits de l’Homme ?
A cette occasion, le garde des sceaux voudrait que les populations connaissent la déclaration universelle des droits de l’homme. Que les populations se l’approprient pour que chacun et chacune puisse défendre ses droits. Pour que chacun et chacune puisse défendre ses droits, il faut bien connaitre les droits d’abord. C’est une occasion de vulgarisation de la déclaration universelle des droits de l’homme et des autres instruments qui l’ont suivis pour que chacun soit au même niveau d’information, car l’ignorance est la pire forme des violations des droits de l’homme. Il faut que chacun soit au fait de ce à quoi il a droit pour mieux le défendre.
Pouvez-vous citer quelques actions entreprises par le gouvernement pour le respect des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.
Au niveau des actions, on va vous citer la commission des droits de l’homme. C’est une structure créée par l’Etat pour la promotion et la protection des droits de l’homme. Une loi vient d’être votée le 28 ou 29 novembre pour lui accorder plus d’autonomie, plus d’indépendance, pour la rendre conforme aux principes de paris. Au niveau des actions, il y a plusieurs actions au plan civil, social, environnemental. Il y a des lois, des mesures. Chaque année, on prend des lois pour rendre notre législation nationale conforme à la législation internationale que nous avons ratifiée. C’est toutes ces actions qui vont contribuer à l’amélioration des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.
Fulbert YAO