Le projet de loi du Plan National de Développement (PND) 2021-2025 de la Côte d’Ivoire a passé le vendredi 17 décembre 2021 une étape décisive. Il a reçu la caution des sénateurs, lors d’une session.
Madame Kaba Nialé, ministre de Plan et du Développement qui a défendu le texte, a présenté le projet dans ces différents aspects.
Elle a rappelé à son auditoire que le PND est une stratégie mise en place par le président de la Alassane Ouattara, pour assurer la transformation économique et sociale du pays. Et ce, en vue d’améliorer considérablement le bien-être des populations à travers la réduction de la pauvreté et des inégalités. C’est ainsi que depuis 2012, deux plans nationaux (2012-2015 et 2016-2020) ont-t-ils été élaborés et mis en œuvre.
Tout comme les précédents plans nationaux de développement, le PND 2021-2025 a pour objectif global de réaliser la transformation économique et sociale nécessaire pour hisser la Côte d’Ivoire, à l’horizon 2030, au rang des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure.
Selon Kaba Nialé, le coût global des investissements nécessaires est d’environ 59 000 milliards de FCFA, dont 15 353,3 milliards de FCFA pour le secteur public, soit 26%, et 43 646,7 milliards de FCFA pour le secteur privé, soit 74% du total des investissements.
« Le besoin de financement public du PND 2021-2025 s’établit à 21 110,3 milliards de FCFA. Ce besoin sera comblé par : un recours au marché financier à hauteur de 11 774,7 milliards de FCFA dont 5 191,5 milliards à mobiliser sur le marché extérieur et 6 583,2 milliards de FCFA sur le marché régional ; un Groupe consultatif pour mobiliser 9 335,6 milliards de FCFA, dont 3 922,2 milliards de FCFA de financement acquis et 5 413,4 milliards de FCFA à rechercher.
Ce plan est structuré autour de six piliers. Ce sont, entre autres, le développement du capital et la promotion de l’emploi, le développement du secteur privé et de l’investissement, le renforcement de l’inclusion, de la solidarité nationale et de l’action sociale, a précisé la ministre.
En outre, la ministre a souligné que malgré l’impact de la COVID-19, l’économie ivoirienne a été fortement résiliente, avec un taux de croissance de 2% en 2020 contre une contraction de 1,9% à l’échelle continentale.
Ainsi, la résilience de l’économie et les réformes initiées par le Gouvernement offrent des bonnes perspectives, notamment un taux de croissance de 6,5% prévu en 2021 et un taux de croissance moyen projeté à 7% sur la période 2022-2025.
Rappelons que e PND 2021-2025 a été élaboré selon une approche participative, incluant des consultations nationales sur l’ensemble du territoire pour recueillir les besoins et les aspirations des populations.
Fulbert Yao