Celui qui emprunte le chemin de « je m’en fou » se retrouve au village de «si je savais». A-t-on coutume de dire. Et bien, la fermeté du gouvernement pour imposer le respect, la discipline et le sens du devoir civique est en train de porter ses fruits.
En effet, après deux jours de correction et de redressement, au centre de services civiques de Bimbresso, les élèves perturbateurs semblent “déjà” regretter leur forfait.
Profitant d’une visite le samedi 25 décembre, de la Ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné accompagnée du Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré, les fauteurs de troubles implorent le pardon. À genoux, pour attendrir les ministres, ils ont dit regretter leurs actes, promettant ne plus recommencer.
«Mme le ministre, nous sommes désolés pour ce que nous avons fait. Nous savons en âme et conscience que nous avons agi dans le mal. Nous regrettons amèrement ce que nous avons fait et pour cela, nous demandons pardon aux ivoiriens et à vous. Lorsque nous allons sortir d’ici, nous allons être des ambassadeurs de la non-violence. Nous promettons de prôner la discipline», a indiqué leur porte parole, issu du Lycée municipal de Maféré.
« On a compris ce que vous avez dit mais moi, ce que je vous propose, parce que ça fait seulement deux jours que vous êtes là. On va voir au bout des neuf mois, si vous regrettez réellement parce que vous pouvez demander pardon juste parce que vous avez envie de rentrer à la maison. On va voir comment vous vous comporter dans le centre, si vous avez retenu un certain nombre de valeur, est-ce-que vous avez ce que c’est que de respecter les symboles de l’État, à respecter les autorités etc. Madame la ministre a compris ce que vous avez dit mais moi je lui dis que vous allez attendre quelques temps et puis on verra si vraiment au bout, le regret, il est sincère », a déclaré le ministre Mamadou Touré.
Puis la ministre Mariatou Koné de conclure : « On avait dit 9 mois, on va voir d’ici deux semaines, nous reviendrons ».
Fulbert YAO