Les projets réalisés dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D) signé entre la Côte d’Ivoire et la France répondent aux besoins des populations bénéficiaires.
C’est la conviction du coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne (Csci), Kouma Mahamadou, qui met en œuvre un projet de suivi indépendant du C2D dénommé : «Suivi indépendant et participatif de la société civile des projets issus du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) en Côte d’Ivoire ».
« Nous menons des enquêtes sociologiques de perception et de satisfaction. La perception des populations, pour tout ce que nous avons mené jusque-là, est positive. Elles estiment que le C2D a sa raison d’être, que les infrastructures qui sont mises en œuvre répondent à leurs besoins », a-t-il affirmé ce mardi 28 décembre 2021 au cours du 4è Forum de restitution nationale aux parties prenantes organisé à l’hôtel Belle Côte de la Riviera-palmeraie.
Il affiche une pointe de satisfaction en raison de l’implication de la Csci qui veille au respect des besoins exprimés par les populations. Ce forum, aux yeux de Kouma Mahamadou, est une tribune pour faire le bilan des actions réalisées au cours de 2021 mais aussi pour recueillir les avis, les suggestions des parties prenantes afin de mieux affiner le suivi indépendant qui est la matérialisation du Contrôle citoyen de l’action publique (Ccap).
« C’est l’occasion de passer en revue nos forces et faiblesses et d’apprendre de nos insuffisances, les corriger pour mieux avancer », a fait savoir le coordonnateur national de la Csci. Selon Ouattara Mamadou, du secrétariat technique du C2D, la Csci a joué un rôle inestimable dans la conduite des projets grâce à son regard indépendant.
« Cette mission requiert de la responsabilité et de la rigueur. La Csci participe à toutes les étapes des projets », a-t-il dit. La Csci qui est guidée par des valeurs de redevabilité, de transparence et d’équité, entend présenter à ce Forum les résultats, acquis, goulots d’étranglement et perspectives du suivi indépendant aux parties prenantes.
« Au cours de la revue sectorielle nous passons en revue l’ensemble des actions menées ; c’est un cadre d’échanges qui permet sans faux fuyant, de poser les vrais problèmes pour savoir ce qui a marché, ce qui n’a pas été et ce qu’il faut faire pour que ça marche. C’est en ce moment que nous faisons le plaidoyer », a indiqué Kouma Mahamadou.
Le 3è C2D signé en octobre 2021, met 751 milliards de Fcfa à la disposition de la Côte d’Ivoire pour réaliser des projets dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture etc.
Nomel Essis