Les mutins burkinabè, qui ont exprimé dimanche leur colère dans plusieurs casernes du Burkina Faso, ont soulevé six revendications.
Ils réclament notamment le «remplacement» des chefs de l’armée et des «moyens adaptés» dans la lutte contre les groupes jihadistes qui frappent leur pays.
ils exigent le «remplacement» des chefs de l’armée et des «moyens adaptés» dans la lutte contre les groupes jihadistes qui frappent leur pays, indique dans un enregistrement sonore, sous couvert de l’anonymat, un militaire de la caserne Sangoulé Lamizana de Ouagadougou, .
«Nous voulons des moyens adaptés à la lutte» anti-jihadiste «et des effectifs conséquents», ainsi que le «remplacement» des plus hauts gradés de l’armée nationale, indique l’enregistrement.
Ce soldat a également réclamé «une formation du personnel adaptée à la menace» et la création d’«unités constituées permanentes» de l’armée devant être «envoyées au front», ainsi que «la revalorisation» des primes.
Il a en outre souhaité «une meilleure prise en charge des blessés» lors des attaques et des combats avec les jihadistes, ainsi que «des familles des défunts».
Mais à aucun moment ce militaire ne réclame le départ du président burkinabè Roch Christian Kaboré, accusé par une grande partie de la population d’être «incapable» de contrer les groupes jihadistes.
Fulbert Yao