La CEDEAO a suspendu ce vendredi le Burkina Faso de ses instances après le Coup d’Etat.
La décision a été prise au cours d’un Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement par visioconférence, qui n’a pour l’instant pas décidé d’autres sanctions.
Le sommet virtuel, qui a duré environ trois heures, a en outre décidé de l’envoi samedi à Ouagadougou d’une mission des chefs d’état-major des armées de la Cédeao, qui sera suivie lundi d’une mission ministérielle. La Cedeao tiendra un nouveau sommet le 3 février à Accra, en présence cette fois des chefs d’Etat de la région
Pour rappel, dimanche 23 janvier dernier, des militaires burkinabè ont mené un coup d’Etat qui a abouti à l’arrestation du Président Roch Marc Christian Kaboré.
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Ils ont, ensuite, mis en place le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) avec en tête le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Dans la foulée, plusieurs organisations de la communauté internationale notamment la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont condamné cette prise du pouvoir par la force.
Damiba a rencontré, mardi, la hiérarchie militaire et les secrétaires généraux des ministères et procédé à la réouverture des frontières aériennes.
Jeudi dans une adresse à la nation, Paul- Henri Sandaogo Damiba s’est engagé à convoquer les forces vives de la Nation pour convenir d’une feuille de route qui aura pour but de projeter et réaliser le redressement voulu par tous les Burkinabè.
Il a en outre mis en garde tous ceux qui seront guidés par les intérêts égoïstes, soulignant que l’agenda de la junte est unique et est clair, basé sur la sauvegarde du peuple en proie aux attaques terroristes.
Fulbert Yao