Les services de la police nationale sont en séminaire à Yamoussoukro du 23 au 26 février.
Selon le directeur général de la police nationale, l’Administrateur général Youssouf Kouyaté, la tenue de ce présent séminaire de réflexion s’avère indispensable pour faire le diagnostic des stratégies sécuritaires mises en place par la Police nationale elle-même et avec les autres forces de défense et de sécurité. A l’examen du diagnostic, a-t-il précisé, aboutira nécessairement à l’identification de solutions adéquates capables de redynamiser la police nationale.
Faisant le bilan, il a révélé que, grâce au professionnalisme des forces de police en synergie avec les autres forces de défense et de sécurité, la Côte d’Ivoire enregistre depuis la fin de la crise post-électorale 2011, un indice de sécurité raisonnable, propice à la bonne conduite des activités socio-économiques.Ces résultats satisfaisants, a-t-il noté, en dépit de certaines difficultés rencontrées sur le terrain, ont permis de rassurer les populations vivant en Côte d’Ivoire, les partenaires au développement, la communauté internationale dans son ensemble.
Pour lui, si le Chef de l’Etat, le gouvernement ivoirien et les partenaires apprécient la qualité du travail abattu par les services de la police nationale, cela est essentiellement dû à la mise à disposition des moyens opérationnels adéquats et des sessions de formation initiées.
Il a fait observer que la loi de programmation des forces de défense et de sécurité, des forces de sécurité intérieure, a permis de renforcer le maillage du territoire ivoirien par les services de police notamment par la création de nouveaux commissariats de police, de groupements mobiles d’intervention, de nouvelles compagnies républicaines de sécurité, des services régionaux de la police judiciaire et une école de police à Korhogo.
« De 132 commissariats en 2020, nous comptons 138 commissariats de police sur l’ensemble du territoire national. Il est prévu l’ouverture prochaine du commissariat de Méagui, Diégonéfla, Angré château, Songon. Si en 2017, la police nationale ne disposait que 29 bureaux accueils genres, elle en compte aujourd’hui 33 en plus des points focaux dans les commissariats de police. Cette politique a permis de renforcer la prise en charge des victimes des violences basée sur le genre et l’interpellation de nombreux suspects. », s’est-il réjoui.
Il a invité les partenaires de la police nationale à l’accompagner dans la construction de nouveaux bureaux accueils genres et dans le renforcement de la capacité des personnels de la police.
En outre, il a souligné que les efforts nationaux, bilatéraux et internationaux ont permis de mettre en place les Comité consultatifs et d’éthique (CCE) et de développer la doctrine de la police de proximité. Soyez rassurés, s’est-il engagé, nous mettrons tout en œuvre pour la modernisation de la police. Pour sa part, Benjamin Effoli, directeur de cabinet, représentant le général de corps d’armée Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, a fait savoir qu’une nouvelle page de l’histoire de la police nationale est entrain de s’écrire à travers l’institutionnalisation de la formation continue avec l’assistance et l’accompagnement des partenaires privilégiés.
« Le ministre Vagondo me demande de vous rassurer. Notre pays saura toujours relever les défis des activités terroristes aux frontières Nord grâce au leadership de son excellence Alassane Ouattara. », a-t-il dit.
Traoré Yacouba Diarra