En collaboration avec France Volontaires et le Secours Catholique, la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) a organisé le mardi l2 avril 2022 à l’hôtel “La rose blanche”, à Abidjan Cocody, un atelier à l’endroit d’une quinzaine de Parlementaires Ivoiriens.
Cet atelier a été l’occasion pour le président du CSCI Mahamadou Kouma et ses collaborateurs de renforcer les actions de plaidoyer auprès des élus sur la situation des migrants de retour volontaire en Côte d’Ivoire. ils ont également fait des plaidoyers sur des recommandations de trois principaux projets.
A savoir, l’accord de partenariat économique intérimaire (APEI) conclu entre la Côte d’Ivoire et l’Union Européenne (UE) depuis 2016 ; le projet Benkadi, qui porte sur le changement climatique et en vigueur depuis 2021 et les projets issus du contrat de désendettement et de développement (C2D).
Sur la situation des migrants de retour volontaire en Côte d’Ivoire, la CSCI a notamment plaidé, entre autres, pour la création d’un cadre de collaboration entre les institutions étatiques et les ONG ainsi qu’une plateforme de partage et d’échanges entre les structures étatiques et non étatiques ; elle souhaite l’élaboration d’une cartographie nationale des acteurs œuvrant dans le domaine de la migration en Côte d’Ivoire.
Au niveau du projet Accord de partenariat économique intérimaire (APEI), l’organisation invite les parlementaires à protéger le consommateur ivoirien, et aussi le marché ivoirien, afin qu’il ne soit pas inondé, bien qu’il soit ouvert.
Concernant le projet Benkadi, le CSCI souhaite que les députés portent leur voix, afin de faciliter la participation citoyenne dans les structures de gouvernance locale en matière de protection de l’environnement. Au niveau des projets issus du contrat de désendettement et de développement (C2D), la CSCI souhaite une étroite collaboration avec les députés; leur aide afin de communiquer avec les populations. Elle demande surtout l’augmentation de son budget.
Fulbert Yao