Profitant de la présentation des Vœux de nouvel An au chef de l’Etat, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire Moussa Traoré a plaidé lundi pour « un plan Ado » en vue de sauver la presse et les medias confrontés à de nombreuses difficultés financières.
« L’année 2018 qui s’est achevée a été particulièrement éprouvante pour le secteur des medias. En raison de la conjoncture difficile, plusieurs organes de presse dont le fleuron fraternité matin, ont mis ou compte mettre les travailleurs au chômage. Les problèmes d’impression, de distributions de commercialisation, de publicité, ont étouffé les entreprises de presse (…) Aujourd’hui, l’attente de tous les acteurs des medias est la mise en place urgente d’un véritable plan ado en vue de sauver les medias ivoiriens. C’est possible, c’est réalisable, surtout lorsqu’on a un président qui s’appelle Alassane Ouattara », a déclaré Traoré Moussa.
Le président du GEPCI, Patrice Yao a aussi mis en relief les difficultés rencontrées par la corporation et plaidé pour le renouvellement de la subvention de l’Etat relative à l’impression de leurs journaux.
« Le secteur se noie, nous vous prions de pérenniser l’aide à l’impression pour aider nos entreprises», a indiqué le président du GEPCI, Patrice Yao, informant par ailleurs le chef de l’Etat que plusieurs groupe s’apprêtent à procéder à un vaste mouvement de licenciement.
Le ministre de la Communication et des Médias, Sidi Tiémoko Touré a assuré de sa détermination « à poursuivre les échanges avec la corporation « en vue d’un épanouissement des acteurs du secteur ».
Fulbert YAO