Après son ultimatum, l’intersyndicale de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire (ISEPPCI) est passée à l’acte ce lundi 4 février, et ce jusqu’au 8 février reconductible.
Joint par téléphone, le président Bly Blé David a assuré que le mouvement est suivi aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays.
« A Abidjan, pratiquement toutes les écoles sont fermées. A l’intérieur, on nous a appelés pour dire que les écoles sont aussi fermées. La grève est suivie massivement », a-t-il confié à lexpressionci.com
Il a ajouté qu’une concertation est en cours avec le ministère de l’éducation nationale pour trouver un accord à leurs différentes préoccupations.
« On est en concertation depuis le vendredi. Tout à l’heure (Lundi), on reprend les discussions. On veut qu’au niveau des discussions, une oreille attentive soit accordée à nos préoccupations », a souhaité le syndicaliste.
Les exigences de l’intersyndicale, faut-il le rappeler, se résument en 5 points à savoir :
1- la suppression des cours du mercredi , 2- l’organisation des concours exceptionnels de promotion des emplois des enseignants du préscolaire et du primaire de grades C3 au grade A4 ; 3- la finalisation du Profil de carrière avec:
– l’occupation de l’emploi d’inspecteur pédagogique du préscolaire et du primaire et celui de l’inspecteur à l’extrascolaire de grade A4 créés depuis 2009; La réforme de l’emploi de conseiller pédagogique du préscolaire et primaire; La création de l’emploi de conseiller à l’administration scolaire de grade A3 ;
4- la promotion des instituteurs adjoints et des instituteurs ordinaires : – suppression du concours des instituteurs adjoints et la réinstallation de l’examen du CAP intégration; – la réouverture du concours des iepp aux instituteurs ayant 10 ans d’ancienneté et 7 ans d’ancienneté et titulaire d’une licence et enfin 5- la revalorisation de l’indemnité de logement.
Outre le préscolaire et le primaire, le secondaire et le supérieur sont aussi secoués par des grèves.
Fulbert YAO