S’il a déjà le soutien du groupe parlementaire de l’Udpci, le candidat du Rhdp Adama Bictogo n’est pas certain d’avoir le soutien du PPACI/EDS. Du moins pour le moment.
En effet, à l’issue d’une rencontre tenue ce mercredi, au siège du PPACI à Cocody Anono (nord d’Abidjan), avec les députés de ce groupe, Hubert Oulaye a confié que les choses vont dans le sens de faire en sorte d’accompagner le futur président de l’assemblée dans sa vision d’un parlement creuset du rassemblement des Ivoiriens cependant le PPA-CI et le PDCI-RDA attendent le mot de leur président respectif.
« Nous avons souhaité bon vent au candidat du Rhdp. Pour ce qui nous concerne. Nous avons avec le PDCI choisi de ne pas présenter un candidat. Les positionnements politiques dans le cadre d’une élection s’analysent, au jour de l’élection, par une abstention ou un vote positif ou un vote négatif. Nous verrons. Parce que nous sommes dans l’attente d’une décision de nos deux présidents, en ce qui concerne le PPACI et le PDCI avec lequel, nous sommes en Alliance », a fait savoir Hubert Oulaye, le député de Guiglo Sous préfecture.
« Nous mettons en avant le contexte qui est un contexte de deuil pour l’Assemblée nationale et pour le Rhdp. Nous mettons aussi en avant, que nous sommes dans un contexte de rapprochement après, les discussions de la 5e phase du dialogue politique. Nous avons entendu dire que très bientôt, les trois grands vont s’asseoir pour parler de la Côte d’Ivoire. Tout ceci est à prendre en compte. Et donc nous sommes dans l’attente des décisions que nos présidents nous donnerons, pour que cela puissent être refléter le 7 juin, jour de l’élection », a-t-il souligné.
Tout en appelant à dépasser les divergences pour mettre en avant la Côte d’Ivoire », Adama Bictogo a invité le PPACI à se surpasser et avoir pour objectif de rassembler les ivoiriens.
« L’élection n’est pas l’objectif ultime. Mais ce que nous recherchons, c’est qu’au delà de l’élection, nous puissions constituer une vraie force. La force motrice du renforcement de la cohésion sociale et de la stabilité de notre pays. Je considère que les parlementaires se positionnent un peu comme un ascenseur social étant donc les témoins de ce que vivent nos populations. Mais en même temps, ils doivent être les ambassadeurs de ce qui se réalise au niveau de l’exécutif. Et dans cette posture, nous devons être une force de proposition sur certains sujets auprès de l’exécutif pour pouvoir mieux l’expliquer à nos populations. C’est une mission qui s’imposent à nous. Nous avons une responsabilité. Cette responsabilité C’est que la volonté de rassembler les ivoiriens s’impose à nous. Et la responsabilité que nous avons en tant que Député, c’est de pouvoir défendre les intérêts du peuple de Côte d’Ivoire, dans une collaboration intelligente avec l’exécutif », a conclu le député d’Agboville.
Fulbert Yao