Après 17 ans existence, la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) fait sa mue.
Dans cette dynamique, elle a organisé un atelier sur le thème: « approbation de la stratégie de mobilisation des ressources internes pour une CSCI indépendante, crédible et efficace » du 31 mai au 25 juin à Abidjan.
L’objectif était de faire le bilan du cycle 1 à la tête de la convention afin d’en tirer les leçons pour une CSCI crédible, indépendante et efficace.
Au terme de ce conclave, l’ex président du Conseil scientifique, le Pr Traoré Flavien a présenté le vendredi 8 juillet 2022, les différents résultats des travaux effectués.
Au titre de la gouvernance, selon le conseil scientifique, la CSCI devra mettre en place un Conseil d’administration dont les membres issus des différents piliers seront élus au scrutin de liste avec pour Président du conseil d’administration, la tête de liste pour une durée renouvelable.
Ce conseil sera chargé de recruter un secrétaire exécutif auquel seront fixés des objectifs à atteindre celui-ci devra exécuter les décisions du Conseil d’administration et lui rendre compte de la gestion des ressources humaines, matérielles et financières de la CSCI.
Aussi, le contrôle de la gestion de la CSCI sera effectué par un comité de contrôle constitué de deux ou trois membres ayant des connaissances avérées en matière de gestion financière.
Concernant le partenariat, positionnement politique et stratégies pour l’autonomie financière de la CSCI, Traoré Flavien a suggéré la multiplication des partenariats pour accroître les ressources de la CSCI et renforcer les capacités des organisations membres, notamment en informatique.
Aussi, associer davantage les Organisations de la société civile (OSC) membres dans la mise en œuvre des projets et encourager les OSC membres à soumissionner aux appels à projets dans le cadre de consortiums.
Outre ces deux aspects, plusieurs recommandations ont été faites sur plusieurs points pour une CSCI plus crédible.
« Compte tenu des crises et des dysfonctionnements qu’a connus la CSCI, cette faîtière doit abandonner le mode de rotation des piliers au profit d’un mode de gestion plus moderne, plus démocratique, plus efficace et efficace et efficient qui, du reste, est pratiqué par la quasi-totalité des entreprises, mutuelles et les organisations de la société civile à travers le monde. Les nombreuses faiblesses des textes actuels de la CSCI doivent encourager l’Assemblée générale à adhérer à cette option. Ce, d’autant plus, qu’elle est recommandée par des audits organisationnels. C’est à ce prix qu’elle pourra devenir une organisation indépendante, crédible et efficace », a conclu le président du conseil scientifique.
Joël Soro