L’atelier a pour objectifs spécifiques, de poursuivre le renforcement des capacités de toutes les parties prenantes en matière de suivi et de mise en œuvre des recommandations de l’EPU et de consolider la discussion multipartite sur les droits humains en Côte d’Ivoire.
Il s’agit également de partager une méthodologie pour identifier des outils afin de suivre la mise en œuvre des recommandations EPU et les adapter au contexte national ainsi que partager les bonnes pratiques en matière de suivi et de mise en œuvre de l’EPU, a expliqué le secrétaire exécutif du CNDH, Bamba Syndou.
La Côte d’Ivoire, rappelle-t-on, a fait l’objet de son troisième EPU le 7 mai 2019 et a reçu 247 recommandations de la part de 101 Etats membres des Nations Unies. Lors de l’adoption du rapport final de l’EPU par le Conseil des droits de l’homme à Genève le 19 septembre 2019, la Côte d’Ivoire a accepté 222 recommandations et en a noté 25.
Parmi les recommandations acceptées figurent, entre autres, fixer le même âge minimum du mariage pour les hommes et les femmes conformément aux normes internationales, renforcer l’action visant à mettre fin aux mutilations génitales féminines et aux mariages forcés, promulguer la loi sur la promotion et la protection des défenseurs des droits de l’homme, souligne-t-on.
« Tenir l’engagement des autorités à poursuivre l’amélioration du cadre d’exercice des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Voilà, le sens de l’engagement du Conseil », a assuré M. Bamba.
L’EPU a été établi par la résolution 60/251 de l’Assemblée générale des Nations Unies, résolution adoptée le 15 mars 2006 et qui est à l’origine de la création du Conseil des droits de l’homme. Il s’agit d’une innovation importante du Conseil des droits de l’homme qui repose sur le principe d’égalité de traitement de tous les pays. Il consiste à passer en revue périodiquement les réalisations de l’ensemble des 193 Etats de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme.
Le quatrième cycle de l’EPU de la Côte d’Ivoire aura lieu en juillet 2024.