Avec tout le respect que l’on peut avoir pour un intellectuel de façon générale, mais au regard de certaines particularités, nous sommes parvenus à la conclusion que tous ne doivent pas en bénéficier, surtout quand la valeur morale ne suit pas le goût pour les choses de l’esprit.
Franklin Nyamsi croit appartenir à cette élite, malheureusement il n’y est pas pour des raisons d’éthiques, c’est à raison qu’il a été radié de ses fonctions d’enseignant, dès l’ors, sa conception morale relativement aux actions humaines et leurs conséquences, est qualifiée tout simplement de vulgaire et d’insurrectionnelle, il en devient un vil personnage qui n’a aucune élévation morale pour porter la qualité de professeur en France.
Un homme prosaïque qui ne laisse voir et entendre que les propos orduriers de sa mécréante personnalité, notamment à chacune de ses apparitions contre la Côte d’Ivoire et ses autorités.
Le périmètre de raisonnement d’un intellectuel radié converti en mercenaire.
Son périmètre de lucidité malheureusement, s’arrête à la taille de celui à qui il doit obéissance, un individu vide de capacité à prendre de la distance, par rapport aux objets d’analyses pour se prononcer objectivement sur des sujets ivoiriens, en faisant appel au raisonnement sans émotion.
Voulant répondre à Joël N’guessan, pour avoir demandé de le déchoir de sa nationalité ivoirienne, en raison de son agressivité contre notre pays, quoi de plus normal s’il s’est senti déchiré dans sa délicatesse, d’entendre d’un prétendu ivoirien sans amour du pays, vilipender la Côte d’Ivoire et ses dirigeants pour plaire, soit à des missionnaires maliens, soit à des renégats ivoiriens, rien que pour des intérêts obscurs. C’est simplement du terrorisme intellectuel.
Le rôle d’un terroriste intellectuel et son influence sur les esprits
Cet acharnement contre notre pays choque manifestement. Les attaques contre le président de la République, à son épouse, au président de l’Assemblée nationale, au chef du gouvernement, au secrétaire général de la présidence avec une telle vulgarité sur leur nationalité, sont une illustration verbale du même ordre de sa vulgarité, qui précèdent et poussent à la haine, et à se détester entre concitoyens.
Si tant est que, le terrorisme peut être défini comme la menace d’une violence calculée, pour créer une atmosphère de peur ou d’inquiétude, en ayant pour but d’influencer les esprits, Franklin Nyamsi est un terroriste déstabilisateur.
Agissant à dessein, Franklin Nyamsi est dans un enchaînement d’évènement qui ne serait dû au hasard, très souvent c’est dans l’apparence sans certitude, qu’il tente de créer des conditions de doute dans les esprits, sur des sujets sensibles, surtout à un moment important dans le processus de la réconciliation en Côte d’Ivoire.
Alors, l’on peut affirmer à partir de ses déclarations tendancieuses, qu’il est dans le continuum d’un vaste plan de déstabilisation, en comptant insidieusement sur l’instrument ivoiritaire.
Les réactions d’un désemparé, isolé dans un monde vivant
Une constante dans la bêtise, de l’ordre du dénigrement, des insultes, des accusations diffamatoires, l’incitation à la haine, des propos qui portent atteinte à la sûreté de l’Etat, sont le dénominateur commun de ses différentes attaques, dont les effets demeurent dans l’incitation d’une cible particulière civile ou militaire , pour créer le contexte de destruction, de notre système politique, économique et social.
Tous ses gestes et faits dirigés abusivement contre la Côte d’Ivoire et ses dirigeants, sont symptomatiques d’un homme désemparé par la perte du pouvoir de son maître, et isolé dans un monde vivant.
Cette situation le rend violent à vouloir détruire notre pays, et ce type de comportement a un nom, c’est du nihilisme, en lien avec le terrorisme individuel.
L’ignorance de Franklin Nyamsi sur la nationalité ivoirienne
Soutenant qu’il est un Ivoirien par adoption, c’est une inexactitude, il est un ivoirien par déclaration pour s’être marié avec une Ivoirienne. Ainsi donc, il se retrouve dans la situation des personnes possédant une triple nationalité, camerounaise par le sang, ivoirienne par mariage, française par naturalisation.
Dans la législation ivoirienne, l’Ivoirien majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère, perd automatiquement la nationalité ivoirienne à la date de cette acquisition. L’article 48 alinéa1 est précis sur ce point quand il dispose : « Perd la nationalité ivoirienne, l’Ivoirien majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère ou déclare reconnaître une telle nationalité ».
Les faits pour lesquels Franklin Nyamsi peut être déchu de la nationalité ivoirienne
Parlant sous le contrôle des juristes, pourvu que l’on le veuille, Franklin Nyamsi peut être déchu de sa citoyenneté ivoirienne à tout moment. Il aurait pu être visé par la déchéance de sa nationalité ivoirienne dans le cadre de ses activités terroristes perpétrés contre la Côte d’Ivoire selon le point 3 de l’article 54 de notre Code de la nationalité, sur le non-respect des obligations en tant que citoyen ivoirien, comme il s’en est livré au profit de l’État malien, par des actes incompatibles avec la qualité d’ ivoirien, et préjudiciables aux intérêts de la Côte d’Ivoire.
Malheureusement, pour que ces faits donnent lieu à une déchéance de nationalité, il aurait fallu qu’ils aient été commis dans les 10 ans qui ont suivi sa naturalisation. Mais, Franklin Nyamsi tombe sous le coup de l’accumulation de trois nationalités. Après sa double nationalité, camerounaise et ivoirienne, il a acquiert volontairement la nationalité française, après celle de la Côte d’Ivoire. De ce fait, il perd de plein droit sa nationalité ivoirienne, sans qu’il ne soit nécessaire, qu’un décret vienne pour autoriser cette perte.
Pour ce faire, il suffit qu’une seule volonté veuille la lui contester, le tribunal ne ferait que constater qu’il l’a effectivement perdue. Article 48 alinéa 1.
Par ailleurs, Franklin Nyamsi avant ou après la déchéance de sa nationalité, il est passible de poursuites pénales à cause de ses insultes publiques, et les diffamations contre les institutions de la république, et leurs occupants publiées sur internet.
Ces faits constituent un abus de la liberté d’expression, cet abus est puni par la loi en Côte d’Ivoire ou en France. Ces délits doivent faire l’objet de poursuites par le procureur de la république, en portant plainte dans les pays où bon lui semble, pour faire condamner ce monsieur et ceux qui voudront lui emboîter le pas.
En définitif de notre analyse, Franklin Nyamsi peut perdre sa nationalité au titre de l’article 48 alinéa 1 du code de la nationalité. Le déchoir seulement, ne suffirait pas pour colmater la déchirure des ivoiriens contre ses attaques.
Ainsi donc, il doit être poursuivi pour ses actes d’infraction contre la paix et la tranquillité, d’atteinte à la sûreté de l’Etat pour qu’il en soit jugé, et condamné selon les sanctions prévues par le code pénal ivoirien.
Coulibaly Kalilou, opérateur économique