De retour de France mercredi, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara a invité les enseignants du primaire, du secondaire et du supérieur, en grève depuis plus de trois semaines, à reprendre le travail « le plus rapidement possible »
« Je viens d’arriver, le vice président, le premier ministre, les ministres concernés, madame Kandia Camara, le ministre Mabri, m’ont fait un point et nous en reparlerons dès demain [jeudi]. Vous savez l’école c’est très important pour nos enfants, pour les jeunes et je demande, je souhaite que les uns et les autres reprennent le travail le plus rapidement possible», a déclaré le président Alassane Ouattara.
Les instituteurs et professeurs du secondaire, faut il le rappeler, observent un arrêt de travail, pour réclamer la revalorisation des indemnités de logement, la suppression des cours de mercredi matin dans le primaire, le relèvement au double de toutes les primes liées aux examens scolaires en Côte d’Ivoire et la rémunération de la surveillance de ces examens.
Quant à ceux du supérieur, ils exigent le paiement des reliquats des Heures Complémentaires 2016-2017 issues de la commission tripartite syndicats-décanats-présidence de l’UFHB, mais dénoncent aussi la gestion de monsieur Abou Karamoko, président de l’institution universitaire.
Dans ce contexte de crise, deux syndicalistes dont le secrétaire général de la Coordination Nationale des Enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), Johnson Kouassi parti aux informations à la préfecture de police relativement à l’arrestation d’un de son collegue Dadé Joël, a été mis en garde en vue et déféré à la maison d’Arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). les deux seront jugés d’ici 15 jours.
Selon leur avocat, ils sont accusés de trouble politique, trouble à l’ordre public, de séquestration, de menaces et d’injures.
Du coté des organisations syndicales du primaire et secondaire, depuis lundi, le gouvernement a entamé des discussions en vue de la reprise des cours d’ici le 25 février prochain.
Fulbert YAO