La Côte d’Ivoire a décidé de ne pas prendre partie dans le bras de fer qui oppose le président vénézuélien, le président sortant, Nicolás Maduro, à Juan Guaidó, le président autoproclamé.
Le ministre des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh, a levé un coin du voile sur la position de la Côte d’Ivoire concernant la crise au Venezuela qui oppose depuis le 10 janvier 2019 le président sortant, Nicolás Maduro, à Juan Guaidó, le président autoproclamé. Ce vendredi 15 mars 2019 à l’Ecole nationale d’Administration (Ena), il a saisi la cérémonie de baptême de l’Amicale des élèves diplomates de cette école (Aedi-Ena) pour expliquer la neutralité du régime ivoirien lors des débats au Conseil de sécurité de l’Onu dans ce bras de fer qui oppose le président élu et son adversaire autoproclamé soutenu par le Parlement et les grandes puissances. « Nous n’avons pas à prendre partie pour l’un ou l’autre camp. Ne comptez pas sur nous pour voter des résolutions pour prendre des sanctions contre un camp ou un autre. Mais nous sommes prêt pour voter une résolution qui préconise le dialogue pour résoudre la crise au Venezuela », a-t-il répondu à une question sur la résistance de la Côte d’Ivoire face aux pressions des grandes puissances. Selon lui, la Côte d’Ivoire qui fait partie des membres non permanents du Conseil de sécurité, prône le dialogue et la paix pour la résolution des crises. Marcel Amon-Tanoh a entretenu l’assistance sur le thème : « La diplomatie ivoirienne face au défi de l’émergence ».
Nomel Essis