La Coordination Africaine des Droits de l’Homme pour les armées a organisé le jeudi 20 octobre 2022, en partenariat avec global initiative for justice truth & réconciliation (gijtr) une journée de sensibilisation et de formation, pour 20 leaders de jeunesse sur la prévention des atrocités de masse, en période électorale.
Durant cet atelier, ces leaders ont été outillés par des experts des nations unies, des experts et instructeurs des Forces et défenses de sécurité (Fds) au respect de droit de l’homme, les fondamentaux du droit de l’homme, les questions du respect des symboles de l’état, du respect des lois de la constitution, au civisme et citoyenneté et à la communication non violente.
Dans son intervention, Diaby Bakari Sidiki, le Coordinateur général de la Cadha, a rappelé que les élections présidentielles de 2020 en Côte d’ Ivoire ont occasionné beaucoup de dégâts notamment au niveau des jeunes.
A l’approche des élections de 2023 et 2025, Il était donc important, selon le coordonnateur de la CADHA d’outiller cette frange de la population qu’elle soit un artisan de paix et « contribuer efficacement à la consolidation de la paix, à la réconciliation et la cohésion nationale. Ensuite, savoir quelles sont leurs difficultés et faire des recommandations. »
Michel Séka, Directeur de l’unité nationale au ministère de la Réconciliation et de la cohésion nationale a félicité la Cadha pour cette sensibilisation de ces jeunes « qui sont acteurs et victimes de conflits pour qu’il s’en imprègne la culture de la paix’’.
Par ailleurs, il a appelé à la responsabilité de ces derniers et surtout à prendre part à tous les processus politiques, à s’inscrire sur les listes électorales, à aller voter, à respecter les symboles de l’Etat, à tourner le dos à la violence et à la haine sous toutes ses formes.
Pour finir , Enfin, Michel Séka a invité la CADHA à multiplier ce genre de formation au niveau des jeunesses dans les 31 régions de la Côte d’Ivoire.
Fulbert Yao