Dans le cadre de la mobilité internationale, une délégation de haut niveau de l’Ecole d’Ingénieurs Polytech d’Orléans, dans le Loiret en France, a eu une séance de travail vendredi, à Yamoussoukro (centre ivoirien), avec les responsables de l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny (INP-HB).
En attendant la signature de documents formels entre les différentes parties, une délégation de l’INP-HB séjournera à Orléans, en France, du 23 au 27 avril prochain, pour s’imprégner davantage sur les offres de leur futur partenaire.
Pour l’heure, il a été convenu, pendant la séance de travail, de mettre en relief trois domaines principaux de formations : le génie civil, le génie industriel et le génie électronique. Le programme prendra en compte les cinq meilleurs élèves ingénieurs des deux écoles.
Christophe Leger, Directeur de Polytech d’Orléans, a souligné que son école est intéressée par la diversification des relations potentielles avec l’INP-HB. Une fois finaliser ce boulevard facilitera l’expérience internationale des élèves ingénieur en fin de cycle, à destination Yamoussoukro. « Peu d’élèves ingénieurs viennent en Afrique sub-saharienne pour leur stage ou premier emploi », a-t-il déploré.
S’appuyant sur l’avenir lumineux entre les deux Polytech, il a soutenu qu’il est temps d’encourager le renforcement des liens pédagogiques entre la Côte d’Ivoire et la France. Dans un exposé PowerPoint, il a mis en relief les atouts de son école : une ouverture internationale avérée de plusieurs années, une vie estudiantine très riche, une expertise scientifique avérée de haut, une expérience internationale de 24 semaines pour les futurs ingénieurs en 5ème année, une pédagogie innovante, etc.
KOFFI N’guessan, Directeur général de l’INP-HP, a salué cette démarche et a noté qu’il y a des points de convergences très intéressants entre Polytech Orléans et son école. C’est dans cette dynamique qu’il a partagé sa vision de faire de son institut la plaque tournante dans la sous-région.
Par ailleurs, il a été noté qu’au-delà des élèves ingénieurs, il y aura la mobilité des enseignants, ce qui permettra de relever le niveau de ceux-ci, mais également de renouveler les matériels didactiques.
Parlant de formation de futurs ingénieurs, Gervais LOEMBE, Président Fondateur de l’association d’Aide à l’Equipement Scolaire et Culturel d’Orléans (AESCO), a noté qu’il faut développer l’appétence à la pratique des sciences.
Se félicitant du rôle de catalyseur que joue l’AESCO, il a souhaité que les relations puissent aller sur le long terme. « Nous essayerons de faire le maximum pour faire aboutir ce processus en mettant tout en œuvre», a indiqué Monsieur LOEMBE Astrophysicien de formation et délégué du Préfet de la Région Centre Val de Loire, France.
Cette rencontre a été possible grâce à l’entregent de la Directrice de l’AESCO qui a joué le rôle de in-between entre les deux Polytech. Mme AMOA Anne Frédéric, par ailleurs,Présidente de l’AESCO Côte d’Ivoire, se dit satisfaite de voir son pays d’origine bénéficier du savoir-faire de la France, son pays d’adoption.
Dans le cadre de leur mission de prospection, la délégation a rencontré la veille,M Stephan ORIVEL, attaché coopération éducative à l’ambassade de France, cette séance de travail a permis de noter que l’ambassade accorde une très grande importance à la mobilité des étudiants ; le taux de délivrance de visas est évalué à 70%.
Rappelons que Polytech d’Orléans a un effectif de 1400 élèves ingénieurs et compte un effectif enseignant de plus de 400 professeurs dont 300 vacataires viennent des entreprises. Polytech d’Orléans fait partie d’un réseau de 15 écoles de Polytech en France.
Fulbert YAO avec SERCOM