DECLARATION DE LA LISTE COHESION, ACTION ET PROFESSIONNALISME
Depuis le mercredi 14 Septembre 2022, les mandats des organes exécutifs et de contrôle de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) ont pris fin, sans que le congrès, organe suprême de notre institution, n’ai pu être convoqué, avant pour :
- Faire un bilan moral et financier des organes en fin de mandat ;
- Renouveler les organes exécutifs et de contrôle tel qu’il est prévu par les statuts et règlement intérieur.
Ainsi, le Conseil exécutif sortant a cru bon de convoquer de façon exceptionnelle, le congrès dans un délai maximum de 3 mois, à compter de la fin de son mandat, tel que prévu par les statuts et règlement intérieur, mais seulement en cas de crise. Sauf que, le Conseil exécutif sortant, candidat à sa propre succession, s’est mis dans une situation de juge et partie, tout en manœuvrant ou créant les conditions pour porter atteinte à la crédibilité du processus électoral devant aboutir à de nouveaux organes exécutifs et de contrôle. La présente déclaration a donc pour but d’informer nos confrères, nos partenaires, l’opinion nationale et internationale sur la grave crise que vit actuellement l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et de partager nos observations y afférentes.
LES FAITS
Alors que le Conseil d’Administration avait rendu publiques les candidatures provisoires pour le Conseil exécutif, le 28 octobre 2022, s’ouvrait immédiatement un délai de 7 jours pour les contestations éventuelles et la publication de la liste des candidats définitivement retenus. Dans cette attente, aucune requête, en bonne et due forme n’a pu être formalisée en contestation de notre candidature pour que nous puissions y répondre formellement, au nom du droit sacro-saint à la défense et du respect du principe du contradictoire très cher au journalisme et indispensable pour l’équité et la justice. Les délais impartis au Conseil d’administration pour rendre publique la liste définitive des candidats étant épuisés, il a été formellement saisi suivant exploit de commissaire de justice, pour protester contre les manœuvres illégales tendant à entacher la régularité du processus électoral et constater la forclusion du Conseil d’administration à rendre publique une liste définitive de candidats au Conseil exécutif de notre structure. C’est dans cette atmosphère que le Conseil d’Administration s’est réuni sur convocation de son Président, le Mardi 08 Novembre 2022. Curieusement, ce même Mardi 08 Novembre 2022, un document intitulé « COMMUNIQUE UNJCI N°7 DU CONSEIL D’ADMINISTRATION » daté de la veille, Lundi 07 Novembre 2022, et attribué à un prétendu 1er Vice-Président, poste qui n’existe nulle part dans l’organigramme du Conseil d’administration a été publié. Fait curieux, ce document signé par ce prétendu 1er Vice-président qui se nommerait Yacouba GBANE et qui prétend engager tout le Conseil d’administration a été largement et abondement envoyé à tous les médias nationaux et internationaux par le Conseil exécutif sortant et candidat à sa propre succession, via les canaux officiels de communication de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire. Dans la même soirée du Mardi 08 Novembre 2022, le Président du Conseil d’Administration de l’UNJCI, Monsieur KOLO Coulibaly a produit un communiqué dénonçant le document intitulé « COMMUNIQUE UNJCI N°7 DU CONSEIL D’ADMINISTRATION » évoqué plus haut. Monsieur KOLO Coulibaly ne se reconnait pas dans ce document qu’il qualifie de « nul et de nul effet » et rappelle à ses auteurs leur comportement délictueux. Par ailleurs, a-t-il informé l’opinion de la saisine du Conseil des sages au regard de la gravité de la crise. C’est cet ensemble de faits et d’évènements qui nous oblige à faire la présente déclaration et nous impose des observations.
NOS OBSERVATIONS
Au regard des faits ci-dessus mentionné, la liste ‘‘Cohésion, action et professionnalisme’’ constate que :
- Les organes exécutifs et de contrôle sont depuis le Mercredi 14 Septembre 2022 en fin de mandat ;
- Le Conseil d’Administration, organe de contrôle et vital pour l’Union est rongé par une grave crise qui la rend inopérante pour jouer son rôle ;
- Certains membres du Conseil d’administration ont perdu toute neutralité essentielle à leur fonction pour tomber dans un activisme partisan avec des moyens illégaux et indigne de la noble profession de journaliste ;
- Les auteurs du document intitulé : « COMMUNIQUE UNJCI N°7 DU CONSEIL D’ADMINISTRATION » daté de la veille, c’est à dire le Lundi 07 Novembre 2022, et attribué à un prétendu 1er Vice-Président qui se nommerait Yacouba GBANE et estampillé du sceau du président du Conseil d’Administration de l’UNJCI et prétendant engager tout le Conseil d’administration se sont rendu coupables de faux de façon manifeste et flagrante et devront répondre devant les juridictions compétentes de leur acte délictueux qui est de nature à jeter l’opprobre sur toute la corporation ;
- Le Conseil exécutif sortant qui est aussi candidat ne saurait continuer de garder une double position de juge et partie dans ce processus électoral, si nous le voulons intègre, transparent, équitable et juste ;
- Le Secrétaire à l’organisation adjoint du Conseil exécutif sortant, membre de la liste « Union de toutes les générations » (Candidate à ladite élection) est disqualifié pour être le Président du comité d’organisation du congrès qui renouvellera les instances dirigeantes, car, l’on ne saurait être juge et partie ;
- La date du 26 Novembre 2022 ne peut être respectée pour une tenue sereine du congrès. Les observations faites induisent systématiquement des propositions.
NOS PROPOSITIONS
Au regard de tout ce qui précède, la liste ‘‘Cohésion, Action et Professionnalisme’’ exige :
– La suspension immédiate du processus électoral en raison du grave dysfonctionnement et de l’expiration du Conseil exécutif et du Conseil d’Administration ;
-La mise en place d’un comité Ad’hoc en vue de la gestion des affaires courantes et de l’organisation du congrès ;
-La fixation d’une nouvelle date pour l’organisation du congrès ;
-Des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs de faux et usage de faux ;
-La saisine du Ministre de la Communication pour parvenir à un climat apaisé avant la tenue du congrès.
Pour la liste Cohésion, action et professionnalisme
Le Porte-parole principal,
Kra Bernard