Les traumatismes créés par les différentes crises électorales passées en Côte d’Ivoire, sont sources de peur et d’inquiétude à l’approche des élections locales et sénatoriales de 2023 en attendant les présidentielles de 2025.
Pour donc assurer les populations d’une manière ou d’une autre, WANEP Côte-d’Ivoire et le Centre national de coordination du mécanisme de réponse à l’alerte précoce (CNCMR) ont conjointement organisé le mercredi 30 novembre 2022 à Abidjan-Plateau un atelier de réflexion sur l’alerte précoce.
Dans son allocution d’ouverture, Dr Ekanza Yoman Gabriel, directeur du CNCMR a invité les participants, à « faire des propositions réalistes afin de créer les conditions d’élections apaisées et sans violence pour une paix durable en Côte d’Ivoire. »
Comme mecanisme, Dr Ekanza Yoman Gabriel a indiqué que son centre, à l’instar d’autres structures, sera sur le terrain en vue de sensibiliser les acteurs politiques.
Aussi, il a appelé les acteurs politiques à considérer le jeu politique comme un match de football, à la CEI d’être transparente et aux populations de faire attention et ne pas se laisser amadouer par des politiciens véreux.
« Ces échanges vont renforcer l’action de prévention de gestion, mais aussi de résolution de tous les conflits qui pourraient intervenir, mettre en mal la sécurité humaine », a indiqué, pour sa part, le coordinateur national par intérim de WANEP Cote d’Ivoire, Hovi Kouamé Marc.
Notons qu’au cours de cet atelier se tiendront des présentations sur les cadres nationaux et régionaux d’alerte précoce. Un panel sur la sécurité humaine en Côte d’Ivoire et dans la sous région. Ainsi que des travaux communs suivis de restitution.
Fulbert Yao