Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé lundi à Abidjan la désignation du président du Niger Mohamed Bazoum en qualité de nouveau président de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), lors de la 23e session ordinaire.
Absent à Abidjan, le Premier ministre du Niger Ouhoumoudou Mahamadou a assuré que son pays « fera tout pour que l’union fasse des Progress remarquable »
Au cours de cette 23e session Sani Yaya, le ministre togolais de l’économie et des finances par ailleurs président du conseil des ministres de l’Union a dressé le bilan de l’exercice 2022.
Selon lui, le taux de croissance du produit intérieur brut dans l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) est estimé à 5,7% en 2022 contre 6,1 % en 2021 et le taux d’inflation à 7,5% en 2022.
« Au cours de l’année 2022, l’activité économique est restée soutenue, en dépit d’une conjoncture internationale morose et d’un environnement sociopolitique et sécuritaire interne fragile. Le taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) de l’Union est estimé à 5,7% en 2022, après 6,1% en 2021. Cette bonne tenue de l’activité économique, nonobstant les divers chocs subis, est notamment consécutive à l’intensification des investissements dans les Etats membres ainsi qu’à la bonne tenue des activités manufacturières, commerciales et des 8 services. Le taux d’inflation est estimé à 7,5% en 2022 contre 3,6% en 2021, du fait essentiellement de la persistance des tensions sur les prix des produits alimentaires et pétroliers ainsi que sur les postes des fonctions logement et transport», a-t-il déclaré.
Il a souligné par ailleurs que « le déficit budgétaire s’établirait à 6,1% en 2022 contre 5,5% du PIB en 2021. »
Sani Yaya a fait savoir en outre que les Etats membres de l’Union restent confrontés à de multiples défis, dans un contexte de persistance de la guerre russo-ukrainienne.
Pour y faire face avec efficacité, selon lui « les actions à mettre en œuvre devraient viser la maitrise de l’inflation, l’amélioration des performances des administrations fiscales, la rationalisation des dépenses publiques et l’optimisation de la dette publique. »
Fulbert Yao