Les députés opposés aux décisions du nouveau président de l’Assemblée nationale Amadou Soumahoro ont d’ores et déjà commencé à se manifester.
Ce mercredi, réunis au sein des groupes parlementaires PDCI-RDA, Rassemblement et Vox populi, en présence de leurs présidents respectifs Maurice Kakou Gukahué (PDCI-DRA), Célestine Olibé Tazéré (Rassemblement) et Martin M’bolo (Vox populi) ceux –ci ont fait une declaration pour denoncer selon eux «une tentative de caporalisation » et « une violation » du règlement du parlement par « Tchomba »
Dans cette déclaration lue par la députée de cocody, Yassine Ouegnin, relativement au renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale, ils ont reproché à Amadou le fait qu’au cours de deux réunions les 17 et 23 avril dans le cadre de la consultation des groupes parlementaires pour la constitution du bureau, celui-ci a conclu qu’il soumettra à une séance plénière, une autre clé de répartition qui donne « quatre postes pour l’ensemble des trois groupes parlementaires qui totalisent un effectif de 94 députés (un vice-président et un questeur au PDCI-RDA, un Secrétaire respectivement au groupe Rassemblement et Vox populi) ; Les 22 autres postes que sont les 10 vice-presidents, les 2 questeurs et les 10 secrétaires soit 85% resteraient, de ce fait , acquis au groupe parlementaire RHDP dont le président de l’assemblée nationale est issu ».
Pour eux, cette répartition est une « nouvelle violation des règles de fonctionnement qui fait suite au non respect des décisions du bureau de l’Assemblée Nationale, lors de l’élection du président de l’Assemblée Nationale le 07 mars 2019 ».
Maurice Kakou Guikahué est allé plus loin, en affirmant que lui et ses camarades ne quémandent pas des postes dans le cabinet de président de l’institution, mais veulent simplement ce que la loi leur autorise à avoir.
Fulbert YAO