Le président guinéen a prononcé des paroles fortes lors de son séjour de 72 heures dans la capitale économique ivoirienne. S’adressant au président Ouattara de qui il dit être très fier, il énonce ceci : « Je venais en Côte d’Ivoire depuis les années 1977 jusqu’aux années 1990. J’ai connu les Ivoiriens comme des gens qui aiment la vie.
Je n’ai jamais pensé que les Ivoiriens pouvaient prendre les armes les uns contre les autres. Cela est arrivé. Toutes les œuvres qui avaient été accomplies, beaucoup ont été mises en terre. Je suis fier de voir aujourd’hui comment sous votre leadership, le pays a changé ». Le président Alpha Condé reconnaît que le pays a changé et transformé.
Qu’on aime Alassane Ouattara ou qu’on ne l’aime pas, on est obligé de le reconnaître. Depuis sa sortie de prison, Simone Gbagbo parcourt le pays à la rencontre de ses militants. Elle s’est rendue compte que la Côte d’Ivoire qu’elle et son époux dirigeaient est aux antipodes de la nouvelle Côte d’Ivoire en cours de construction. A sa sortie de prison, pour rejoindre son domicile de la Riviera Golf, elle a emprunté de nouvelles voies qui n’existaient pas en 2010.
Pour se rendre chez elle à Moossou, elle a dû emprunter une nouvelle autoroute de 2×3 voies éclairées par des lampadaires. Pour se rendre à l’Ouest en vue de célébrer la ‘‘Fête de la liberté’’, elle a pris place à bord d’un vol de la compagnie Air Côte d’Ivoire pour débarquer en moins d’une heure à Man, dans un aéroport rénové. Ce qui était impossible avant 2011 où les vols domestiques avaient disparu de la Côte d’Ivoire depuis des lustres.
Comme Simone, tous ceux qui sont rentrés d’exil ont constaté que le pays n’est plus celui qu’ils ont quitté il y a quelques années. C’est une vérité de valeur absolue. Tous, ils murmurent que Ouattara est un bosseur hors catégories, un travailleur infatigable. Mais jamais en public, ils ne reconnaîtront les mérites du chef de l’Etat.
La honte fait qu’ils parlent de tout sauf du bilan inattaquable du président Ouattara. Ils n’ont que le mot réconciliation à la bouche alors qu’eux-mêmes ne sont pas réconciliés, divisés et haineux les uns envers les autres. Même la fête dite de la liberté et de la joie par excellence, est célébrée par caste, chacun dans son coin. Le Fpi et tous ses satellites sont disqualifiés pour évoquer la réconciliation en Côte d’Ivoire. Surtout, les nouveaux opposants.
Sinon, comment comprendre que malgré la loi d’amnistie, des Ivoiriens continuent de rester en exil juste pour salir l’image du pays. Plus rien, absolument rien, ne justifie qu’il y ait encore des Ivoiriens dehors. La vérité est que personne n’est dupe, le monde entier l’a compris. Le HCR a bien perçu la supercherie.
Il fait bon vivre dans le pays d’Alassane Ouattara où nul n’est pourchassé dans les rues pour ses opinions. Les ‘‘Tout sauf Ouattara’’ insultent impunément le président de la République quotidiennement sans être inquiétés. Pourtant, dans ce même pays, des personnalités comme le ministre Adjoumani, ont été poursuivis pour des opinions.
Le pays a vraiment changé. Même si les gens refusent de le voir et de le dire, le président Ouattara doit avoir la conscience tranquille parce qu’il sait que tout le monde jouit du fruit de son travail. A commencer par ses pires détracteurs comme Simone Gbagbo et les autres qui jouissent des bienfaits de ses infrastructures : autoroutes, ponts, avions…