Saisissant l’occasion qu’offre la fête du travail célébrée ce mercredi à la Primature, les centrales syndicales ont interpellé le gouvernement sur divers sujets et fait des doléances pour de meilleures conditions de vie et de travail.
Koffi Assienin de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), a demandé au gouvernement de prendre les dispositions pour résoudre, entres autres, les questions de la sécurité des personnes et des biens, de la cherté de la vie, de la révision du statut général de la Fonction publique, de la suppression des impôts sur les pensions de retraite et une meilleure valorisation du genre.
Traoré Dohia, au nom de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (FESACI) a dénoncé entre autres, le monopole des compagnies de distribution d’eau et d’électricité dans le pays, mais aussi la tendance à la hausse du prix du ciment malgré l’implantation de plusieurs cimenteries en Côte d’Ivoire.
Soro Mamadou, secrétaire général du syndicat humanisme, a plaidé pour le lancement du concours d’intégration à la fonction publique des ex-déflatés de la santé prévu dans le protocole de 2017.
Elie Dago de la centrale Dignité a dénoncé le licenciement des employés à Fraternité Matin ainsi la suspension des salaires et le gel des comptes bancaires par l’État suite à la grève des enseignants.
Fulbert YAO