«Le Sango national» a décidé de défier la salle Anoumanbo. L’artiste tradi-moderne baoulé, Yao Amani Djoni, de son vrai nom, sera en concert dans la mythique salle de 4.000 places du palais de la culture, le 9 juillet prochain.
L’annonce a été faite le jeudi 20 avril dernier lors d’une conférence de presse à l’hôtel Assanvon à Yopougon. Après, N’Guess bon Sens, Sidonie la Tigresse, Adéba Konan, Antoinette Konan et Arthur et Sawé, le président de l’Union des artistes du Grand Centre de Côte d’Ivoire (Uaci) sera le cinquième artiste tradi-moderne baoulé à se mesurer à cette enceinte du palais de la culture. Placé sous le sceau de la réconciliation, Amani Djoni, à travers ce concert, entend prôner la cohésion sociale entre les populations, la convivialité et le vivre ensemble. Malgré les 13 albums à son actif, c’est avec humilité qu’il dit, «mettre Dieu en avant pour relever l’immense défi de faire le plein au Palais de la culture ».
Ce, avec le concours de tous les artistes tradi-modernes du pays. Wilfried Koffi parlant au nom du président du comité d’organisation Johnny Kouadio, responsable de la structure «Siablé production» qui a en charge l’organisation du spectacle, s’est prononcé sur la singularité du concert à venir du «Sango national».
«Ça sera un concert inédit puisque que dans l’organisation, il s’agira d’innover pour en faire un couronnement des spectacles que N’Guess Bon Sens, Sidonie La Tigresse et autres ont eu à donner dans cette même enceinte du Palais de la culture », a-t-il fait savoir. Le lancement officiel de ce concert très attendu par les férus de la musique baoulé se tiendra le 29 mai prochain à Tiébissou, ville natale de l’artiste. Né le 1er janvier 1959 dans la Sous-préfecture de Tiébissou, c’est à la date du 18 décembre 1989 que ce baobab de la musique ivoirienne signe son premier album pour matérialiser ses premiers pas sur la scène musicale.
Joël Soro