Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a présenté, ce jeudi 11 mai 2023, devant la Commission des affaires économiques et financières du Sénat (CAEF), quatre projets de loi, adoptés, à l’unanimité dont celui sur la dissolution du Fonds de developpement des infrastructures industrielles (FODI)
Sur le texte portant sur la dissolution du FODI, il a expliqué qu’en février 2022, le gouvernement ivoirien avait adopté un cadre stratégique de développement des zones industrielles avec des innovations majeures notamment la fusion de l’Agence de gestion et de développement des infrastructures industrielles (AGEDI) et le FODI avec la faculté au secteur privé de pouvoir gérer directement dans le cadre d’une concession ou d’une délégation de services des différentes zones industrielles en Côte d’Ivoire. Pour pouvoir opérationnaliser ce nouveau dispositif, il était important que le processus de dissolution du FODI puisse arriver à terme. » a indiqué le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME. Concernant la création du Guichet unique de développement de l’entreprise, il a précisé que cela constitue un appui plus important aux entreprenants, entrepreneurs et aux PME, aux entreprises intermédiaires. Cela permet désormais au gouvernement, a-t-il insisté, d’avoir un instrument qui lui permettra d’accélérer sa politique à l’endroit des PME notamment à travers l’intensification de la formation, du renforcement des capacités et de l’augmentation des financements à travers différents instruments qui sont accordés aux PME pour que l’entrepreneur ivoirien où qu’il soit, soit pris en charge désormais par le Guichet unique de développement des entreprises à travers notamment ses deux filiales à savoir Côte d’Ivoire PME en charge de l’amorçage de l’accompagnement et du renforcement des capacités et la société de garantie des PME en charge du financement des PME. Concernant le projet de loi sur la Concurrence, il a fait savoir que celui-ci donne une flexibilité à son département ministériel en liaison avec les ministères de l’Economie et de Finances et du Budget de prendre des mesures portant sur le plafonnement et l’homologation des produits de grandes consommations. Pour lui, il était urgent pour le gouvernement de mettre en place un dispositif flexible et efficace en matière de prise de décision. C’est ainsi, a-t-il ajouté, qu’avec l’adoption de cette Ordonnance, désormais son département ministériel, en liaison avec les ministères de l’Economie et des Finances et du budget, après avis de la Commission de la concurrence pourra prendre des mesures à l’effet de pouvoir plafonner ou homologuer les prix et marges des produits de grandes consommations en protégeant le pouvoir d’achat des consommateurs. Enfin, pour le dernier projet de loi afférent à différentes mesures fiscales et non fiscales que l’Etat de Côte d’ivoire a décidé de prendre pour pouvoir assurer sa sécurité alimentaire, il a fait savoir que celles-ci ne sont pas exclusivement faites pour les cultures de rente mais elles sont faites également pour les cultures vivrières à l’effet que la Côte d’Ivoire puisse assurer son autosuffisance alimentaire. Avec ces nouvelles mesures incitatives qui survivront par convention entre l’Etat et les différents opérateurs économiques, a rassuré Souleymane Diarrassouba, cela permettra d’inciter des investisseurs nationaux, régionaux et internationaux à investir dans le secteur des cultures vivrières afin l’Etat de Côte d’Ivoire puisse augmenter sa production nationale pour couvrir les besoins domestiques, c’est-à-dire les besoins nationaux et en faire des produits stratégiques et des produits d’exportation pour la Côte d’Ivoire pour pouvoir améliorer sa balance commerciale et pour pouvoir générer également des revenus pour l’Etat, créer des opportunités pour nos opérateurs économiques. L’ensemble de ces quatre textes, a conclu Souleymane Diarrassouba, va impacter le développement économique et social de la Côte d’Ivoire.
Traoré Yacouba Diarra