Le Président du Benin, Patrice Talon a effectué une visite d’Amitié et de Travail, ce mercredi à Abidjan, où il s’est entretenu avec le Président ivoirien Alassane Ouattara au Palais de la Présidence de la République.
A l’issue de l’entretien, Patrice Talon a dit avoir échangé avec le président Alassane Ouattara sur les préoccupations communes qui concernent la sécurité de la sous région ouest africaine, des divers élections que les pays abordent ces temps ci, ainsi que la question de financement, de développement.
« Nous avons un sommet à Paris à partir de demain. L’occasion était bonne pour moi de venir échanger avec le président Alassane Ouattara. La Côte d’Ivoire qui est, vous savez très bien, le moteur de notre communauté économique Uemoa et évoquer ce sommet, échanger sur les points de vue qui sont les nôtres et nous aurons à présenter, à défendre dans les tables rondes », a-t-il indiqué, lors d’un point de presse.
Sur les voies que l’Uemoa compte plaider pendant ce sommet, le président béninois a appelé à plus d’engagement.
« La question de financement n’est pas nouvelle et les exigences du marché financier Africain nous plonge inévitablement dans le conseil global du financement. Nous avons besoin d’avoir accès à des ressources plus massives. et les divers mécanismes actuels ne suffisent plus à nous apporter les solutions de financement approprié. Pendant que nous sommes confrontés aux problèmes de de développement d’infrastructures, le renforcement du capital humain, nous sommes nous aussi, comme les grands pays, confrontés aux changements climatiques, aux investissements de nature à préserver l’environnement. Et on imagine donc combien , alors que les investissements de base ne sont pas encore financés, s’ajoutent le financement de développement vert que nous ne pouvons pas échapper. Tout cela nous met dans une situation assez difficile et on observe ces temps ci, combien le marché financier devient tendu .comprenez donc tout l’intérêt pour nous que ce genre de sommet se tienne et qu’il y a réellement une volonté. Parce que ce sommet du genre on a deja vu, les engagements on a déjà vus. Si celui qui vient et les prochains peuvent amener les uns et les autres à être plus engagés dans du concret, ce serait bien. C’est notre espoir. », a t il indiqué.
Fulbert Yao