Le président du Sénat, Jeannot Ahoussou-Kouadio, était ce samedi 24 juin 2024 à Molonou dans le département de Tiebissou pour présenter sa candidature aux populations.
A l’occasion, Jeannot Ahoussou-Kouadio a bénéficié d’un soutien de taille et non des moindres celui du Porte-parole traditionnel du président Henri Konan Bédié dans le terroir baoulé, Kouamé Lambert, par ailleurs ancien porte-parole du Premier ministre Charles Konan Banny. Pour le développement de la Région du Bélier, ce cadre Pdci de Toumodi, très influent dans les cérémonies traditionnelles auprès du président Henri Konan Bédié, soutient le Président Jeannot Ahoussou-Kouadio aux régionales prochaines.
« Le 2 septembre prochain, je vous invite à sortir massivement pour aller voter pour donner la victoire à notre chef Jeannot Ahoussou-Kouadio. Quand vous serez dans l’urne, ne regardez ni à gauche ni à droite, il n’y a qu’un seul nom, c’est celui de nanan Ahoussou-Jeannot. Que son nom soit élevé. », a-t-il prié.
Pour lui, le président du Sénat est le meilleur cheval pour le développement du Bélier.
Ahousssou-Jeannot, s’adressant aux populations, a tenu à faire taire certaines mauvaises langues. « Certaines personnes disent que j’étais proche d’Henri Konan Bédié. Non hein, je suis proche d’Henri Konan Bédié, je suis son enfant préféré et comme il est mon papa, je le dis devant vous, on doit amener Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié la main dans la main pour que l’héritage de construction de la Côte d’Ivoire puisse connaitre son rayonnement d’antan. », a-t-il encouragé.
Avant de faire cette précision : « On dit que je suis venu pleurer devant mes parents parce que je les supplie de voter pour moi. Mais il n’y a pas de honte à pleurer pour ses parents qui sont dans la misère, comment vous pouvez comprendre que dans une sous-préfecture comme Molonou qui a plus de vingt ans trente ans, il n’y ait pas d’eau courante. Comment peut-on comprendre que les hôpitaux, les centres de santé ici il n’y ait pas de matériel médical. Je pleure. Comment peut-on comprendre qu’on le dise que dans les écoles, il n’y a pas de table banc, dans les collèges il y a insuffisance de professeurs, je pleurs ».
Puis de finir par cette confidence : « En Afrique ici il n’y a pas deux Alassane Ouattara, on n’a qu’à se dire la vérité. Dernièrement, j’ai accompagné le président Sassou NGuesso en Côte d’ivoire. Il a dit venez m’aider à faire l’agriculture chez moi, venez m’aider à construire les routes chez moi venez m’aider à faire l’économie alors. Avant-hier c’est le président Patrice Talon. Au temps d’Houphouët-Boigny, tous les chefs d’Etat africains venaient en consultation. Aujourd’hui, c’est leur nouveau Houphouët-Boigny. Le nouvel Houphouët-Boigny s’appelle Alassane Ouattara et dans la vision du développement de la Côte d’Ivoire ».
Traoré Yacouba Diarra