Une commune en paix où les populations vivent en parfaite harmonie et en cohésion, tel est le vœu du maire de la commune de Borotou, Diomandé Adama.
Ce vœu, il l’a matérialisé le mercredi 5 mai dernier en pardonnant à des jeunes qui avaient vandalisé sa voiture et brutalisé certains de ses proches.
En effet, après les élections municipales tenues en octobre 2018 qui s’est soldée par la victoire du candidat Diomandé Adama, certains jeunes du camp adverse ne digèrent pas la défaite de leur candidat. Pis, ils refusent de reconnaître l’autorité du maire élu qu’est Diomandé Adama.
Le 15 mars 2019, à l’occasion de la première session du conseil municipal de Borotou, quatre jeunes gens dont Bamba Ibrahim, Dosso Abdramane ont tenté d’empêcher une fête organisée par le maire, en s’attaquant à la résidence du maire par des jets de pierres, brisant les vitres de son véhicule et blessant des personnes. Une plainte a été déposée contre eux auprès de la section de tribunal de Touba.
Comparaissant devant la section de tribunal de Touba ce mercredi 5 juin, ils ont été reconnus coupable de violences et voies de faits dégâts volontaires à la propriété mobilière à autrui. Mais au nom de la réconciliation et la paix, le maire Diomandé Adama a plaidé pour leur relâchement. Ils auront alors une de peine de 6 mois avec sursis et une amande de 50 000 FCFA chacun. Selon le premier magistrat de Borotou, les élections étant passées, il est important de cultiver la paix et la cohésion entre les fils et filles de Borotou.
Il a donc appelé à la réconciliation et à la cohésion sociale. Préalables sans lesquels le développement tant souhaité par tous ne peut se réaliser. Il a comme lors de prise de fonction, réitéré sa volonté de rattraper les nombreuses années de retard de développement accusé par Borotou qui l’une des première commune de la région du Bafing. « Nous ambitionnons de faire de Borotou une localité où il fait bon vivre.
Nous avons de nombreux programmes à exécuter notamment dans le secteur de l’éducation, la santé et le social. Mais tout cela pourra être mis en œuvre que dans la paix. C’est pourquoi j’en appelle la prise de conscience et la responsabilité de tous pour ensemble réussir ce pari. Déjà après notre prise de fonction, nous avons fait venir des machines pour l’ouverture des voies. Tout est priorité certes mais le plus important c’est la paix et cohésion sans lesquelles rien n’est possible», a clos le maire Diomandé Adama.
Cheick Bakayoko, Correspondant régional